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Aviron Bayonnais Football Club

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 19:20

Une victoire avec les tripes

L’Étoile était malade depuis quelques matches. Un sale virus dont il est difficile de se défaire. Mardi soir, face à l’avant dernier du championnat, Bayonne, les hommes de Franck Priou ont, comme on dit, fait le job en s’imposant dans une rencontre où tout autre résultat aurait constitué une contre-performance (2-0). Mais, malgré ce succès, l’Étoile n’est pas guérie. On pourrait comparer ces trois points à une aspirine donnée à un gros fiévreux. C’est mieux que rien, ça soulage, mais pour la guérison totale, il faudra patienter.
Une première mi-temps insipide

Il faudra un traitement de choc et de la patience. Une victoire à extérieur, samedi à Orléans, pourrait servir d’antibiotique. Après, le temps, la confiance et le travail feront le reste. Car hier soir, c’est dans la douleur, avec les tripes, que les Fréjuso-Raphaëlois sont allés chercher ces trois points qui font un bien fou, au classement et au moral. Durant près d’une mi-temps, ce sont les Basques, loin d’être ridicules, qui avaient la mainmise sur la partie. Sans être dangereux néanmoins, à l’exception de quelques coups de pied arrêtés, mais en quadrillant parfaitement une pelouse finalement guère inhospitalière. Pas plus dangereux en tout cas que des Etoilistes brouillons, peu inspirés et loin d’afficher une sérénité à toute épreuve.  En témoigne cette statistique inquiétante, un seul tir cadré en 45 minutes, sur une tête peu puissante de Scarpelli bien captée par Atrous (36e). Pour le reste, rien ou presque. Un combat au milieu de terrain où Franck Priou avait décidé d’associer Abardonado à Bouyarmani, blessé depuis deux matches et Macquet, sa nouvelle recrue.
Deux penalties manqués
Pas de grande révolution après la pause. Toujours aussi peu inspirés, les Varois compensaient par un peu plus d’intensité. Mais, même le meilleur joueur étoiliste depuis le début de saison, Scarpelli, n’était lui aussi dans un bon soir. Sur deux têtes d’abord, l’une au dessus (50e), l’autre sur le gardien (52e) après des centres enfin précis. Mais plus inquiétant encore, il manquait un penalty à l’heure de jeu. Une offrande tombée du ciel. Et quand Fernandez en ratait un autre un quart d’heure plus tard on croyait Pourcin maudit. Même Priou sur son banc, n’en croyait pas ses yeux. Mais Scarpelli a de la bouteille de l’expérience. Sait se reconcentrer.
Deux minutes plus tard, alors que le banc bayonnais jubilait encore, Betremieux s’arrachait sur son côté droit et centrait sur la tête de l’ancien Guingampais qui se rassurait enfin (1-0, 75e). Bis repetita six minutes plus tard, sur un coup franc de Medjkane, dont l’entrée a coïncidé avec la montée en puissance étoiliste, Scarpelli, de la tête, s’offrait un doublé (2-0, 81e) et respirait. Il offrait surtout un grand bol d’air à tout un club qui voyait là, enfin la réussite tourner. L’Étoile est encore convalescente, pour la guérison, on pourra patienter jusqu’à ce week-end.

Var-Matin (Mercredi 21 Septembre)

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