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Aviron Bayonnais Football Club

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 23:55

"Battre Cannes, sinon c'est fini"

CastelPhoto

Après 13 années passées sous les couleurs de l'Aviron Bayonnais, c'est au terme d'un match singulier que Marc Estrade tirera ce soir à 34 ans sa révérence sur la pelouse du Stade Didier Deschamps. 17ème et première relégable, l'équipe basque (40 pts) n'a plus son destin en mains mais possède encore une chance de maintien. L'objectif est simple pour les hommes d'Alain Pochat battre l'AS Cannes (5ème) et espérer une défaite de Gap HAFC (16ème, 42 pts) à Créteil (10ème). Le défenseur ces Ciel et Blanc, qui a connu avec son club de coeur les montées successives de la DH au National, espère que sa formation trouvera les ressources pour remporter ce dernier match et garder espoir. 

Marc, dans quel état d'esprit abordez-vous ce dernier match décisif pour l'avenir de votre équipe en National ?
"L'objectif est très simple, il nous faut battre Cannes pour conserver une chance de maintien et voir ensuite quel sera le résultat de Gap à Créteil. Ce n'est pas une mince affaire car on a pu s'apercevoir encore le week-end dernier que les Cannois, vainqueurs de Rouen (3-2) à domicile, n'avaient pas lâché cette fin de saison. Sur un match de football, comme on dit tout est possible. La rencontre se jouera certainement sur des détails comme les coups de pieds arrêtés. C'est d'ailleurs notre gros point noir de la saison. Deux tiers de nos buts encaissés ont dû l'être sur des phases statiques. La semaine dernière, encore, à Strasbourg, on s'est fait piéger sur un corner juste avant la pause. Il faudra donc être solide collectivement derrière, c'est impératif, et que nos attaquants conservent leur efficacité".

Entre février et mars, l'Aviron Bayonnais avait réussi une belle série de cinq victoires en six matches, remontant ainsi à la 14ème place du classement. L'opération maintien semblait bien engagée.
"Après notre victoire contre Fréjus-Saint-Raphaël (2-1), on a vraiment raté le coach à Pacy sur Eure (défaite 2-1) où l'on menait 1-0 au bout de deux minutes de jeu et lors de la réception d'Alfortville où l'on a encaissé 4 buts contre la lanterne rouge. C'est lors de ces deux rencontres que l'on aurait dû se mettre à l'abri. C'est une grosse faute que l'on paie aujourd'hui. Au sortir de cette belle série, on avait retrouvé une certaine confiance après une première partie de saison difficile. On envisageait même de faire mieux que la saison dernière. Inconsciemment, on s'est relâché. Ensuite, tout va très vite. Nos dernières défaites comme face à Créteil ou Luzenac se sont jouées sur peu de choses, des détails. C'est le foot mais il est certain qu'en cas de relégation on aura de gros regrets".

Créteil peut-il battre Gap sur sa pelouse du Stade Dominique-Duvauchelle ?
"On l'espère. Gap n'est pas au mieux non plus sur cette fin de saison, avec aussi quelques soucis en interne. On espère que les Cristoliens voudront finir la saison devant leur public sur une victoire. Maintenant, on se concentre surtout sur notre match car il faut battre Cannes sinon c'est fini".

 Evoluant dans une terre de rugby, l'Aviron Bayonnais, qui oscille depuis maintenant presque 10 ans entre le CFA et le National, a-t-il le potentiel selon vous de s'inscrire dans la durée dans ce championnat National ?
"Dans l'état actuel des choses, non. Le club joue avec ses moyens et reste dans les clous par rapport à son budget qui bien sûr est l'un des plus petits du National. Ce n'est d'ailleurs pas le cas de tous nos concurrents et c'est vraiment malheureux car cela fausse le Championnat. Notre entraîneur Alain Pochat est obligé de recruter "malin" en dénichant des joueurs en échec dans les centres de formation ou en permettant à des garçons de se relancer après un passage difficile. Il est très compliqué de bâtir une équipe en National avec un projet à moyen terme car les effectifs changent aux trois quarts à chaque intersaison. A moins qu'un jour, il y ait une fusion avec le club des Genêts d'Anglet, qui vient d'être relégué de CFA, je ne pense pas qu'on pourra espérer avoir un club de très bon niveau sur la durée sur la côte basque".

Si vous regardez dans le rétroviseur, quels sont vos meilleurs moments avec l'Aviron Bayonnais ?
"Je suis arrivé à 21 ans au club en provenance de l'AS des Eglantins d'Hendaye. Le club évoluait alors en DH. J'ai connu trois montées successives en trois ans (2002-2005) de la DH au National. L'équipe s'appuyait sur un noyau dur d'une dizaine de joueurs qui sont restés au club durant cette période. Cela a fait notre force. Ensuite, l'épopée en Coupe de France lors de la saison 2003-2004 où nous avions battu notamment Guingamp et Bordeaux avant de chuter avec les honneurs au Parc des Princes contre le Paris-SG en huitièmes de finale reste aussi un grand moment de ma carrière de joueur".

Avez-vous déjà envisagé votre après-carrière ?
"Je suis responsable de la section sportive football qui dispose d'un partenariat avec l'Aviron Bayonnais au collège Saint-Bernard à Bayonne. Je vais donc continuer cette activité. Ensuite, je vais me renseigner par rapport aux formations en arbitrage car j'aimerais bien me lancer dans l'aventure mais uniquement si je peux débuter au niveau régional. J'étudie donc cette voie mais pour l'instant je vais me consacrer à ma famille car en treize années de football au plus haut niveau amateur et avec le travail les week-ends ont toujours été trop courts. Même si le club a d'ailleurs fait de gros progrès cette saison car on a effectué nos déplacements en avion. Ensuite, je serai le premier supporter de l'Aviron. J'espère venir les voir jouer encore en National la saison prochaine".

Interview : source FFF

BRAVO ET MERCI MARCO

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