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Aviron Bayonnais Football Club

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:36

Les regrets de l'Aviron

 Ximun Duhour s'impose devant les attaquants bastiais. photo pqr  

Les Bayonnais repartent déçus de Corse. Par deux fois ils sont revenu au score, mais les Bastiais ont fait la différence en fin de match.

Au moment de pénétrer sur la pelouse du leader incontesté du championnat de National, les Bayonnais ne pensaient sûrement pas repartir de Corse avec autant de regrets. D'autant que les choses ne tardaient pas à se décanter dans cette rencontre avec des Bastiais très en jambe à l'image de leur milieu de terrain Whabi Khazri, qui dès la 9e min, récupérait un ballon dans l'axe des buts avant de s'excentrer et de placer une frappe croisée qui faisait mouche.

On s'attendait alors à voir une vague bleue déferler sur l'Aviron Bayonnais. Et cela aurait pu être le cas si Robail sur coup franc (17e) et l'insaisissable Khazri (39e) n'avaient touché du bois. Bayonne tremblait mais ne fléchissait pas. Au contraire, les hommes d'Alain Pochat se payaient même le luxe de conserver le ballon et de dominer presque les débats, sous l'impulsion du nouveau venu, Amine Dennoun. C'est d'ailleurs l'ancien Marseillais qui à la demi-heure de jeu délivrait un caviar pour Gbizie qui, à l'entrée de la surface, plaçait une frappe enroulée qui laissait Novaes sans réaction. Une égalisation juste avant la mi-temps méritée au vu des efforts fournis par les Bayonnais. Au retour des vestiaires, le leader bastiais, vexé et remonté, plaçait le pied sur l'accélérateur et campait dans le camp des Basques. Une domination stérile qui laissait beaucoup d'espaces dans une rencontre qui allait finalement basculer sur un coup de dès. Sur un cafouillage plus exactement… À 20 minutes de la fin, Garcia, tout juste rentré, récupérait un ballon qui traînait dans la surface et plaçait une frappe flottante qui trompait Duhour.

Se ressaisir contre Colmar

Un véritable coup de massue pour les hommes d'Alain Pochat qui ne méritaient pas ça. Et pourtant au lieu de se voir assommer par ce coup du sort, Bayonne allait emballer la rencontre et revenir au score, dans les dernières secondes, sur une tête du petit Gbizie (86e) qui signait un doublé sur un centre de Muthular. Le coup était presque parfait ! Presque car sur la remise en jeu, les Bastiais profitaient d'un nouveau cafouillage pour reprendre l'avantage sur un but d'El Azzouzi (87e) qui revenait après quatre mois de blessure. Dans la foulée, le but de Diallo dans les arrêts de jeu devenait anecdotique pour des Bastiais qui s'envolent désormais au classement. Pour les Bayonnais, l'heure est en revanche aux regrets, et il faudra vite se ressaisir face à Colmar dans le match de la peur pour sortir d'une zone rouge dans laquelle ils naviguent depuis le début de saison.

Jean Philippe Thibaudeau - Sud-Ouest (Lundi 31 Janvier)

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 09:30

         

 

L’info a été confirmée peu après 9 heures ce matin. Reportée hier pour cause de terrain impraticable, la rencontre SC Bastia – Bayonne se jouera cet après-midi à 15h et non-pas à 14h30 comme certaines rumeurs l’annonçaient déjà … Après avoir donné son aval à 8 heures ce matin, l’arbitre de la rencontre a dû patienter une heure afin que le club basque puisse opérer un changement de ses billets d’avion.

Image

Furiani sous les eaux hier

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 13:10

 

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Programme 24ème journée

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 10:41

Un rendez-vous corsé

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Comment résister à la furia corse ? L'Aviron s'attaque à un roc ce soir chez le leader Bastia, invaincu à domicile !

Rouen, Alfortville et Rodez

Ce sont les trois seules équipes à avoir ramené un point de leur déplacement en Corse. Les Bastiais ont remporté leur huit autres matches disputés à Furiani. Invincibles les joueurs corses chez eux ? La statistique du nombre de buts encaissés est encore plus parlante. En onze rencontres, soit à peu près 2 000 minutes de jeu, seuls Abiven de Plabennec et Vaugeois sont parvenus à faire trembler les filets corses à l'extérieur !

L'Île de beauté imprenable ?

C'est dire l'ampleur de la tache qui attend les hommes d'Alain Pochat, une seule fois victorieux en onze déplacements cette année. Avec la meilleure attaque (41 buts inscrits) et la meilleure défense (12 buts encaissés), les hommes de Frédéric Hantz comptent treize longueurs d'avance sur le quatrième et à moins d'un véritable tsunami d'ici la fin du championnat, rejoindront la Ligue 2 qu'ils avaient quittée en mai dernier. Rien de bien surprenant tout de même pour le plus gros budget du championnat cette année. L'Aviron Bayonnais s'attaque donc à un véritable roc ce soir sur l'île de Beauté face à des joueurs qui n'ont plus perdu en championnat depuis le 18 septembre dernier (NDLR : Bastia a perdu dans cette période de quatre mois contre Auxerre en Coupe de la Ligue et Istres en Coupe de France). L'incertitude en sport est telle qu'il est toujours difficile de prévoir le résultat final d'une rencontre mais en terme de paris sportifs, si vous aviez une grosse côte à jouer, ce serait bien celle de l'Aviron victorieux à Bastia.

Suspense en bas de tableau

Bayonne fait certes encore parti de la zone de relégation mais l'écart avec Pacy (2 points) ou Gap (3 points) n'est pas encore rédhibitoire. Mais à l'image de la rencontre contre Strasbourg mercredi soir, il ne faut plus laisser passer la moindre occasion de prendre des points. Certes, on peut toujours parler de l'égalisation alsacienne entachée d'une position de hors-jeu, du simple avertissement pris par le gardien Gurtner pour avoir touché le ballon avec les mains en dehors de la surface (ce qui restera toujours une interprétation de l'arbitre) mais l'Aviron a eu l'occasion de tuer le match en première période. Le manque d'efficacité offensive a fait le reste et l'Aviron court toujours après les non-relégables. C'est toutefois l'incertitude dans cette seconde partie de classement où certaines formations sont en grosse difficulté comme Rodez qui ne gagne plus. Cette semaine, en bas de tableau, Gueugnon a mis fin à quatre mois de championnat sans la moindre victoire en s'imposant à Pacy où les joueurs n'ont plus été payés depuis des semaines, Alfortville n'a pas perdu en 2011 et Colmar s'est bien renforcé cet hiver. Le National n'a pas délivré toutes ses vérités. Loin de là.

Jakes Debounco - Sud-Ouest (Samedi 29 Janvier)

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 11:56

Un défi corsé

Samedi 29 Janvier - 20h00

Stade Furiani

                           

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:59

Bayonne - Strasbourg, ce n'est pas fini

 Emmanuel Degoul à la lutte. PHOTO JEAN-DANIEL Chopin

L'Aviron, battu 2 - 1, a émis une réserve avant même le début de la rencontre.

Ce match en retard de la 20ème journée a commencé bien avant le coup d'envoi. Bayonnais et Strasbourgeois s'écharpent en effet depuis plusieurs jours autour de la tenue de cette rencontre initialement prévue le 22 décembre et reportée en raison de la neige paralysant alors les transports. L'ABFC reproche aux Alsaciens de ne pas avoir fait le nécessaire pour venir jouer. Lesquels se sont hier soir présentés avec un effectif renforcé par deux recrues, Nicolas Belvito et Yannick Yenga, alignées d'entrée. Ce que regrette l'Aviron qui a donc déposé une réserve avant le début de la rencontre.

La Fédération française de football a choisi de ne pas trop se mouiller en invitant les deux clubs à trouver un accord. Le Comité national olympique et sportif, saisi par l'Aviron, préconisait quant à lui un déplacement strasbourgeois sans les recrues. Préconisation acceptée par la FFF, et non suivie, donc, par Laurent Fournier et le club de Strasbourg. L'Aviron Bayonnais devrait donc maintenant se tourner vers le tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir le gain du match sur tapis vert. Mais il y a quand même eu un match sur la pelouse. Et qui pouvait permettre à Bayonne, en cas de succès (et de nul ou défaite de Gap à Alfortville), de mettre provisoirement le nez en dehors de la zone de relégation. Ce qui ne fut pas le cas.

D'abord gênés en milieu de terrain, les joueurs d'Alain Pochat ont mis quelques minutes pour imposer leur rythme dans l'entrejeu. Le temps pour Strasbourg de se montrer dangereux. Notamment par le biais de Belvito, l'une des deux recrues hivernales des Alsaciens qui fâchent les dirigeants bayonnais. Ce sont les Basques qui vont ouvrir le score. Les attaquants bayonnais à la réception d'un centre de la droite de Pennacchio réclament une main d'un défenseur strasbourgeois dans la surface. Profitant de ce flottement, Simon du bout du pied bat Gurtner (1-0, 19e).

Décomplexés par cette ouverture du score, les Bayonnais prennent confiance. Quelques minutes après le but, un contre mené tambour battant par Gbizie et Simon oblige Gurtner à une jolie parade. Les partenaires de Michel Bidegain ne vont toutefois pas profiter longtemps de leur maigre avantage. Un corner mal négocié par la défense basque va se transformer en égalisation. Opportuniste, et peut-être hors-jeu, Ledy remet les deux équipes à égalité (23e). Jusqu'à la pause, les deux formations vont se livrer une farouche bataille aux alentours du rond central. Strasbourg attaque la seconde période sur un rythme beaucoup plus soutenu. Il ne faut que cinq minutes pour que Ledy s'offre un doublé. Son second but de la soirée donne l'avantage aux siens (1-2, 50e). Bayonne attend de son côté plus de 20 minutes pour se procurer un semblant d'occasion. Celles de Simon (75e) et Dennoun (76e) seront certes plus franches, mais toujours pas au fond. Deux éclairs qui auront au moins eu le mérite de provoquer une réaction, éphémère, des Bayonnais. Alors que les minutes s'égrènent aussi vite que les supporters filent la métaphore neigeuse à l'encontre des Strasbourgeois, l'Aviron ne parvient pas trouver la faille. Et ce malgré l'entrée convaincante de l'ex-marseillais Dennoun.

Antoine Tinel - Sud-Ouest (Jeudi 27 Janvier)

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:50

Des tripes et du coeurPremière apparition et première victoire pour Nicolas Belvito sous le maillot du Racing. En s’imposant à Bayonne, les Strasbourgeois reviennent à 7 points du podium. PHOTOPQR/Sud Ouest/J.-D. Chopin

Mené 1 à 0 et tout près d'encaisser un 2ème but, le Racing Club de Strasbourg a trouvé les ressources hier à Bayonne pour aller chercher sa 2ème victoire à l'extérieur. Il remonte à la 8ème place du classement et se rapproche à sept points du podium.
« J’avais dit aux joueurs avant la rencontre que j’étais très fier de ce qu’ils avaient fait pour moi contre Évian et que je ne l’oublierai pas. Je leur avais demandé d’entretenir à Bayonne leur rêve de remontée en Ligue 2. Avec ou sans moi, je n’en sais rien. Mais ils l’ont fait. » Laurent Fournier est soulagé. Il est 22 h 15 hier à Bayonne et le Racing vient de signer sa 2 e victoire à l’extérieur. Après avoir attendu en vain 19 mois pour s’imposer hors de ses bases, il vient de l’emporter à Rodez et, donc, Bayonne en quinze jours. Pourtant, au stade Didier Deschamps, l’affaire aurait pu tourner au vinaigre pour lui après vingt minutes d’observation. À la 19 e, il encaisse en effet un but malheureux sur un centre de Pennacchio. Le renvoi de la tête de Donzelot est contré par un partenaire. Muthular se précipite sur le ballon qui traîne au point de penalty et le sert sur un plateau à Simon qui, à bout portant, ne laisse pas la moindre chance à Gurtner. La première occasion nette de la partie s’est terminée au fond des filets et malheureusement pour les Bleus, ce sont ceux du gardien alsacien.

Dans la minute suivante, le numéro 1 bas-rhinois va toutefois éviter le pire. Sur une échappée côté gauche et un centre en retrait du premier buteur de la partie, Gbizié ouvre parfaitement son pied à l’entrée des 16 m. Mais Gurtner détend le sien sur sa gauche pour sauver la balle de break (20 e). En une minute, le RCS a pris l’eau. La parade de son portier lui permet cependant de rester à flot. L’équipe de Laurent Fournier va alors bénéficier d’un petit coup de pouce du corps arbitral en égalisant sur un but très probablement entaché d’un hors-jeu. Sur un corner tiré de la droite, Belvito rate sa reprise au 1 er poteau, mais Mathlouthi redresse suffisamment la sienne du gauche au 2 e poteau pour surprendre Duhour. David Ledy, plus qu’étrangement seul à un mètre de la ligne, pousse au fond un ballon qui filait tout seul dans les buts (25 e).

Laurent Fournier et ses hommes ne se plaindront pas de la clémence du corps arbitral en la circonstance. Ils vont ainsi rentrer aux vestiaires sur la même ligne que des Bayonnais qui accusent un peu le coup. Et vont l’accuser encore plus après cinq minutes, à la 50 e, lorsque David Ledy va avoir la bonne idée de signer son 3 e doublé, après ceux réussis contre Alfortville en championnat et à Reipertswiller en Coupe de France. Sur un ballon à l’entrée de la surface, le Haut-Rhinois décoche une frappe du droit légèrement déviée qui finit sa course dans le soupirail gauche du but aquitain. « J’entends beaucoup de commentaires négatifs sur David, mais pour moi, depuis le début de saison, il est exceptionnel, en particulier sur le travail défensif qu’il abat », lui rend hommage son entraîneur. « C’est pour ça que je suis d’autant plus heureux qu’il marque deux fois ce soir (hier).»

L’essentiel est fait. Le RCS tient le bon bout. Son 2 e succès en trois voyages s’esquisse. Comme souvent, Régis Gurtner va en affiner les contours, en allant chercher plusieurs ballons aériens très chauds, avant de se coucher dans les arrêts de jeu sur sa droite, au pied de son poteau, après une vicieuse tête renversée d’Estrade (90 e + 5). « Régis nous gagne le match », commente l’entraîneur-adjoint Jacky Canosi. Un succès qui tombe à pic, même si ceux de Fréjus, Rouen et Amiens en atténuent un peu la portée. Ce matin, les Strasbourgeois sont 8 es, à sept points d’Amiénois qui viennent de reprendre place sur la 3 e marche du podium. « Si on prend six points sur les deux déplacements de la semaine, ce sera super intéressant pour la suite », espère le double buteur David Ledy. Les Bleus savent ce qui leur reste à faire.

Stéphane Godin - L'Alsace (Jeudi 27 Janvier)

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:45

Tout sauf simple

Jocelyn Ahoueya (au premier plan) et le Racing ont dû s'employer pour dominer l'Aviron Bayonnais, hier, au Pays Basque. (Photo Sud Ouest)

Le Racing a décroché une précieuse victoire hier soir face à l'Aviron Bayonnais. Mais les Alsaciens ont dû lutter jusqu'au bout pour s'imposer face à une équipe basque terriblement accrocheuse.

Le Racing n'avait guère le choix, hier soir, pour son déplacement à Bayonne. Les Strasbourgeois devaient absolument s'imposer, face à une équipe basque qui flirte avec la zone de relégation. C'est chose faite, avec cette victoire 2-1, même si encore une fois, rien n'a été simple pour des Strasbourgeois attendus de pied ferme en terre basque. Pour y arriver, le Racing avait le soutien de quelques UB 90, qui avaient fait le déplacement, sans oublier la pancarte de soutien du "Club des Alsaciens et amis de l'Alsace du Pays Basque".

Bayonne à deux doigts de plier le match

Mais dès l'entame, ce sont les Basques qui se montrent les plus entreprenants, malgré la titularisation de quatre attaquants côté alsacien (Ledy, Belvito, Mathlouthi et Yenga). Durant le premier quart d'heure, les Alsaciens sont dominés dans l'engagement et Muthular, Simon et Gbizie font des misères à l'arrière-garde strasbourgeoise. La sanction finit par tomber à la 19e minute. Après une nouvelle percée basque, Donzelot dégage mollement de la tête sur Muthular, qui sert intelligemment Simon. Seul au point de penalty, le meilleur buteur de l'Aviron trompe Régis Gurtner. «Fallait qu'on se mette en place. Quatre attaquants, c'était une prise de risque, fallait l'assumer», souligne à ce propos Laurent Fournier. Dans la minute qui suit, Bayonne est à deux doigts de plier le match, sur une nouvelle contre-attaque rondement menée. Mais heureusement pour les Alsaciens, Gurtner gagne son duel, du pied, face à Gbizie. On se demande alors comment le Racing va pouvoir s'en sortir. Mais la chance va sourire aux visiteurs. Dominés au milieu de terrain, fébriles derrière et peu inspirés en attaque - à l'exception d'un Mathlouthi volontaire -, les Strasbourgeois égalisent contre le cours du jeu.
Quelques minutes à peine après l'ouverture du score, Ledy (hors-jeu ?) remet les deux équipes à égalité, sur un service de Mathlouthi consécutif à un corner alsacien. Mais la sérénité ne revient pas pour autant dans le camp strasbourgeois et Gurtner est averti pour avoir capter la balle... hors de la surface de réparation. En fin de première mi-temps, le Racing montre enfin plus d'envie dans la récupération, forçant les Bayonnais à reculer.

Et ça paye dès le début de la seconde période. Ahoueya monte à l'abordage et lâche une lourde frappe, après un bon travail de Belvito. Ledy, en embuscade, trompe Duhour d'un tir croisé (50e), inscrivant là son deuxième doublé de la saison en championnat, après Alfortville. Après ce deuxième but alsacien, les débats baissent d'un ton et le jeu se fait plus haché. Alain Pochat, l'entraîneur basque, tente alors de relancer ses troupes en faisant entrer Dos Santos, Ribeiro et Dennoun (un milieu de terrain formé à l'OM). Côté alsacien, Belvito, plutôt intéressant dans son rôle de pivot, cède sa place à Genghini, pour muscler un peu le milieu de terrain du Racing.
Mais dans le dernier quart d'heure, ce sont les Strasbourgeois qui souffrent, face aux assauts désordonnés mais courageux des Bayonnais. Régis Gurtner a l'occasion de se mettre en valeur, en gagnant un nouveau duel face à ce diable de Simon (75e). La défense alsacienne souffre, mais ne plie pas et peut dire merci à un Gurtner impérial en seconde période. «Il fallait sortir le bleu de chauffe, mais on revient à 7 points de Beauvais, c'est l'essentiel, tranche Laurent Fournier, vu les circonstances, les joueurs ont été exemplaires». Reste au Racing à poursuivre sur sa lancée dès samedi, à Niort.

Barbara Schuster - Dernières Nouvelles d'Alsace (Jeudi 27 Janvier)

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 11:59

Le match qui fâche aura bien lieu

     

La rencontre de cette 21ème journée (en retard) va finalement avoir lieu ce soir après moult rebondissements. Et ce n'est peut-être pas terminé ...

Le 21 décembre 2010 : la partie nord de la France est balayée par des chutes de neige importantes. La région parisienne, grandement touchée, réquisitionne tout ce qu'elle peut (avions, personnels) pour désengorger ses aéroports. Petite conséquence sportive : les footballeurs du Racing-Club de Strasbourg apprennent l'annulation de leur vol vers la capitale juste après le dernier entraînement la veille du match. Du côté alsacien, on affirme alors avoir tout tenté pour rallier la Côte basque afin de disputer la 20e journée du championnat de France de football à Bayonne. La FFF, elle, décide tout simplement de reporter la rencontre à une date ultérieure. Une décision qui ne fait pas l'unanimité au sein de l'Aviron Bayonnais qui fait appel de la décision afin de montrer que le club existe et qu'il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures : « Les deux équipes s'étaient pourtant mises d'accord pour avancer la rencontre au 8 décembre afin de partir en vacances de Noël plus tôt » rappelle-t-on à Bayonne.

Équité sportive respectée ?

Un souhait non accordé par les instances fédérales soucieuses de conserver l'équité sportive du championnat (sic) ! Chaque équipe a alors pu monter son dossier et défendre sa position. Côté Bayonnais, on reste persuadé que le Racing Club de Strasbourg n'a pas tout fait pour rallier la Côte basque en temps et en heure. Une position qui se défend quand on apprend que Colmar, dans le même temps, est parvenu à descendre sur Toulouse pour disputer sa rencontre. Quatre semaines et une conciliation devant le CNOSF plus tard, on débouche sur la rencontre à disputer finalement ce mercredi 26 janvier. L'Aviron, qui cherchait à glaner les trois points sur tapis vert, consent à jouer le match. Les Alsaciens acceptent de se déplacer sans leurs recrues hivernales. Lundi dans la journée, on attendait alors une réaction de la Fédération Française, sous peine de voir créer une jurisprudence en la matière (disputer des matches reportés sans les recrues du mercato). Il n'en fut rien. Le Racing a alors demandé à l'Aviron de se déplacer à Deschamps avec une partie seulement de ses recrues. Une demande jugée irrecevable pour le club Basque.

Ambiance particulière

C'est donc dans une ambiance particulière que va se dérouler cette rencontre sachant que l'Aviron Bayonnais se réserve le droit derrière de continuer son combat pour faire valoir ses droits. Sportivement, Alain Pochat devra se passer des services de Jérôme Lalanne suspendu après l'avertissement récolté à Guingamp (le troisième en moins de trois mois). Strasbourg, de son côté, ne pourra pas faire jouer Stéphane Noro, également suspendu (pour avoir été expulsé à Rodez le 12 janvier dernier). Quant aux autres recrues hivernales, Yenga, Belvito ou Baning, on n'en sait pas plus. Le coach Laurent Fournier, sur la sellette avant les 16es de finale de la Coupe de France le week-end dernier, est toujours à la tête d'un Racing qui n'a pas d'autre choix que de venir s'imposer ce soir à Deschamps avant de défier les deux leaders Bastia et Guingamp à la Meinau début février.

Jakes Debounco - Sud-Ouest (Mercredi 26 Janvier)

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 07:40

Gare aux vagues

Longtemps blessé, Farez Brahmia (à gauche), auteur d’une bonne entrée samedi contre Evian, pourrait honorer sur le flanc droit sa 2e titularisation de la saison, Benjamin Genghini étant chargé d’animer le couloir gauche. Archives Jean-Marc Loos

Sur les bords de l'Atlantique, ce soir à 20h00 à Bayonne, le Racing Club de Strasbiourg jouera plus qu'un match important pour son avenir en National. Car celui de son entraîneur Laurent Fournier, viré samedi, puis maintenu à son poste la nuit suivante, est étroitement lié aux prochains résultats.

« Strasbourg est à l’ouest », titrait le quotidien sportif national « L’Équipe » dans son édition de lundi après les soubresauts du week-end et le remplacement, puis le maintien de l’entraîneur du Racing Laurent Fournier par le président Jafar Hilali. La formule était à la fois ironique et prémonitoire, puisqu’après l’avoir été au sens figuré durant 72 heures, Strasbourg va l’être au sens propre ces quatre prochains jours. Parti hier midi en TGV pour une arrivée peu avant 21 heures, le RCS séjournera jusqu’à demain matin à Bayonne, avant de rallier Niort où les Chamois l’attendront de pied ferme samedi (18 h). Mais après la tragi-comédie du week-end orchestrée par le soliste Jafar Hilali, ce déplacement à Niort est un horizon bien lointain. Surtout pour un Laurent Fournier avec qui, à l’évidence, la confiance s’est rompue.

Depuis son maintien, le coach s’efforce de donner le change. Mais hier encore, il répétait ce qu’il déclarait déjà dans nos colonnes le matin même, tenaillé par un sentiment ambivalent : « Je suis à la fois très motivé et très déçu. » C’est peu dire que le mode opératoire de J. Hilali l’a heurté. « Comme tout entraîneur qui aurait dû être limogé et qui est toujours là, on se pose des questions. » À un confrère qui lui demandait s’il estimait avoir quelque chose à prouver, sa réponse a été aussi percutante qu’un crochet du droit. « Je n’ai rien à prouver, juste apporter aux joueurs ce qu’avec le staff, nous nous efforçons de leur apporter depuis le début pour faire remonter le club. Je dis bien le club, parce que le cas personnel de Laurent Fournier, je n’en ai rien à f… » Avant d’emmener ses recrues Nicolas Belvito et Yannick Yenga (voir ci-dessous), l’entraîneur a attendu le feu vert de son président, histoire de se protéger au cas où l’histoire finirait mal dans les prétoires. La direction tente suffisamment de lui faire porter le chapeau pour qu’il ait envie de se couvrir.

Hier matin, Billy Ketkeophomphone a quitté prématurément l’entraînement. Terrassé par une gastro, le Franco-Laotien est resté à la maison et rejoindra ses partenaires à Niort en TGV vendredi. Marcio (malade) est aussi forfait, tout comme Bill Tchato (cuisse), Alexi Peuget (genou), Brian Amofa (cuisse), Boubacar Kébé (arrêté pour une durée indéterminée après sa nouvelle opération au genou) et Yohan Betsch (genou). Albert Baning n’est pas qualifié (voir encadré). Stéphane Noro, suspendu à titre conservatoire depuis son expulsion à Rodez le 12 janvier, purgera son 3 match. Il connaîtra demain sa sanction définitive et a donc fait le voyage avec ses partenaires pour se tenir prêt à jouer à Niort. Enfin, Tristan Mbongo, lui aussi rattrapé par un début de gastro, est incertain. Bref, même avec Yenga et Belvito, le RCS ne dispose pas de toutes ses forces vives. « Ceux qui joueront devront me prouver qu’ils méritent de jouer sur la durée », annonce Laurent Fournier. « Nous disputerons encore dix matches à la Meinau. Gagnons-les et allons chercher cinq succès à l’extérieur. Dès ce mercredi de préférence. »

Le hic, c’est que Bayonne, longtemps au fond du trou (20 e après 15 journées, avec seulement 8 points sur 45) et toujours premier relégable (17 e), redresse la tête. Les hommes d’Alain Pochat ont remporté leurs trois derniers matches à la maison (2-1 contre Orléans, 3-1 face à Rodez et 2-1 devant Niort) et raflé 11 points ces six dernières journées, dont un nul probant à Guingamp (2-2) avant leur succès sur les Chamois. Mais le Racing n’a que faire de ces considérations. S’il ne veut pas ramer ces prochains jours, il lui faut tenir fermement et bâillonner l’Aviron.

 

L'Alsace (Mercredi 26 Janvier)

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En terrain miné

La dernière recrue strasbourgeoise Nicolas Belvito, sera bien sur la feuille de match demain soir à Bayonne. Photo d'archives Jean-Marc Loos

Il est écrit que cette saison, rien ne sera épargné au Racing. Que ce soit sur le terrain, en coulisses ou encore dans les relations avec la FFF, Ubu est décidément roi en Alsace. Initialement fixée au 22 décembre, cette rencontre entre Bayonne et le Racing aurait pu se jouer le 8 décembre, les deux clubs s'étant accordés pour avancer le match. Non, avait alors répondu la FFF, évoquant un « problème d'éthique ». Finalement reprogrammée à sa date initiale, juste avant la trêve de Noël, cette rencontre avait une nouvelle fois été ajournée, le Racing se retrouvant bloqué à Entzheim en raison des intempéries. Ce report de dernière minute avait provoqué l'ire des dirigeants bayonnais, qui avaient saisi la FFF pour gagner les trois points sur tapis vert, arguant que les dirigeants alsaciens « n'avaient pas fait tout leur possible pour se déplacer ».
Après moult rebondissements et autres recours en conciliation auprès du CNOSF, la Fédération a finalement décidé... de ne rien décider (DNA d'hier). Charge au Racing et à Bayonne de s'arranger « à l'amiable » (sic) pour décider si les recrues hivernales strasbourgeoises peuvent ou non disputer cette rencontre. Hier, peu avant midi, Jafar Hilali, le président du Racing, a finalement tranché : Yannick Yenga et Nicolas Belvito - Stéphane Noro, suspendu, n'étant pas concerné - seront bien sur la feuille ce soir, au stade Didier-Deschamps.
Jean-Luc Witzel, le directeur sportif s'est même fendu d'un mail en fin de matinée, pour annoncer la position du Racing aux dirigeants bayonnais, à la FFF et au CNOSF. «La Fédération a répondu qu'elle invitait les clubs à respecter l'avis du CNOSF. Mais avec nos blessés et nos malades (lire ci-contre), si on se passe des recrues, c'est nous qui sommes pénalisés», souligne le directeur sportif. « La FFF a dit "Arrangez-vous avec Bayonne". C'est une décision hallucinante, mais je ne suis pas dirigeant au Racing, ni à la FFF. Moi c'est le carré vert qui m'intéresse, pas le juridique », indique, de son côté, Laurent Fournier. Avant d'ajouter :  «Je garde le même objectif. Quelle que soit l'équipe, il faut gagner pour recoller au peloton de tête ».
D'un point de vue comptable, seule la victoire serait satisfaisante pour des Strasbourgeois engagés dans une course contre la montre pour accrocher une place sur le podium d'ici la fin de saison. « Il nous reste dix matches à domicile et il faut encore engranger cinq victoires à l'extérieur, donc autant commencer dès demain (ce soir, ndlr) », assène Laurent Fournier. Pour glaner sa deuxième victoire de la saison loin de ses bases, le Racing doit faire fi du contexte et trouver la faille face à une équipe de Bayonne qui reste sur trois succès à domicile, malgré une peu flatteuse 17e place au classement. « Il faudra être dans le même état d'esprit que face à Evian », lâche Fournier. Pour l'attaquant Ali Mathlouthi, « ces deux rencontres, c'est l'occasion de commencer une belle série ». Et de prouver que malgré les innombrables vents contraires, le Racing a encore une équipe qui tient debout...

 

Dernières Nouvelles d'Alsace (Mercredi 26 Janvier)

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Bayonne - Strasbourg ce soir à 20h00

Stade Didier Deschamps

Match en retard de la 21e journée

Arbitre : Sylvain Palhies

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