Premier de ses deux matches en retard ce soir (20h00) pour l'Aviron face à l'ogre Istréen.
Avec deux points marqués sur les dix dernières rencontres de championnat, l'Aviron ne partira pas favori ce soir contre la solide formation Istréenne. L'écart entre les deux formations, entre les deux clubs tout court, ne fait que confirmer la théorie d'un authentique exploit que les joueurs basques devront réaliser pour être les premiers à faire tomber les Provençaux. À la limite, le partage des points serait presque bienvenu par ces temps de disette. Et preuve que les Istréens sont bien décidés à rester tout en haut de l'affiche, ils ont pris la route de la Côte Basque quelques minutes après la fin de leur dernière rencontre samedi soir à Sète. Les Istréens ne sont pas près de prendre cette rencontre contre l'Aviron à la légère. Ils sont même dix - huit sur la Côte Basque depuis dimanche, le tout afin de parer une éventuelle blessure ou coup de mou d'ici le début du match.
Istres veut reprendre sa première place !
Et l'objectif est clair : reprendre dès ce soir les commandes du classement ! Pour cela, une seule alternative, prendre les trois points aux Bayonnais. Car Istres, c'est ni plus ni moins que l'équipe la plus prolifique du championnat (38 buts marqués), avec presque une moyenne de 2 buts marqués à l'extérieur en dix rencontres, la défense la plus imperméable hors de ses bases (seulement cinq buts encaissés) et surtout une formation toujours invaincue après vingt-deux rencontres disputées : « Personne n'a réussi à les faire tomber jusqu'à présent, çà laisse toujours une place pour l'exploit mais il faut être réaliste également » soupirait Alain Pochat joint dimanche après-midi.
Les Bayonnais sont revenus bredouilles de Niort, avec quelques valeurs morales retrouvées mais énormément de frustration également : « Maintenant, il faut retrouver les ressources nécessaires pour repartir au combat, tenter de gommer le négatif des dernières prestations et garder le positif. Mais c'est difficile pour nous actuellement. Cette spirale de mauvais résultats ne nous aide pas » ajoute le coach Bayonnais. Après une bonne séance de récupération dimanche et l'entraînement d'hier soir, le staff basque allait pouvoir disposer d'un effectif conséquent avec des joueurs ayant tous eu du temps de jeu ce week-end entre le National et le CFA2. Malgré la concurrence de la Ligue des Champions ce soir, il faut espérer que le public basque soit à fond derrière son équipe. Tous les joueurs auront besoin de ce soutien pour venir à bout de l'ogre du championnat.
Jakes Debounco (Sud-Ouest – Mardi 24 Février)
Battu ce week-end par Niort (1-0) lors de la 24ème journée, l'Aviron Bayonnais poursuit sa chute au classement. Dix-huitième et relégable, l'équipe basque, qui n'a plus gagné depuis le 14 octobre dernier, accueillera ce mardi le deuxième du championnat, Istres, invaincu, en match en retard de la 19ème journée. Même s'il avoue vivre avec ses partenaires une période très délicate, le défenseur basque Gérard Roland espère que les progrès affichés depuis deux matches vont finir par payer.
Gérard, vous avez connu une nouvelle déception samedi en concédant une troisième défaite consécutive cette fois-ci à Niort, concurrent direct pour le maintien ?
"Cela fait plusieurs matches que l'on réalise des prestations plus que correctes sur le plan du contenu. Sans prétendre mériter la victoire contre Niort, ramener un point de ce déplacement me semblait logique car le match a été assez fermé sans beaucoup d'occasions. On traverse une spirale négative où rien ne tourne en notre faveur. On essaie de garder la tête haute. Il faut s'accrocher et continuer à travailler en espérant que la roue va tourner."
L'équipe n'a plus connu la joie d'une victoire depuis dix matches. Quels sont ses principaux manques ?
"A un moment donné, on a manqué d'efficacité devant le but. Sur plusieurs matches, on s'est créé plusieurs situations pour prendre l'avantage et à la fin c'est malheureusement nous qui avons perdu. Le manque de réussite a aussi joué. Je pense notamment aux rencontres contre Laval et Cannes, où malgré de bonnes prestations, on s'est incliné (1-0) à la suite de deux buts contre notre camp. Le groupe a un peu perdu confiance et on a essayé de mettre l'accent sur l'efficacité offensive en voulant marquer à tout prix, certainement au détriment de notre solidité défensive. On a concédé quatre buts contre le Paris FC et trois face à Arles. Mais depuis deux matches, on est plus présent dans les duels. On a essayé de proposer du jeu. Pour l'instant, cela ne nous a pas souri."
Dans ce championnat très serré, le mental et la solidarité du groupe seront des éléments prépondérants pour la survie de l'Aviron en National.
"Compte tenu de notre statut de promu et des petits moyens du club, on savait d'entrée de jeu que la saison serait difficile et qu'il faudrait se battre à chaque match et faire preuve de solidarité. On vit une période difficile mais le championnat n'est pas fini. Il faut prendre les rencontres les unes après les autres en donnant le maximum à chaque fois. On fera les comptes à la fin. Le but du jeu à la 38ème journée est d'avoir juste le bout du nez qui dépasse de la zone de relégation."
Vous êtes l'un des éléments les plus expérimentés de ce jeune groupe bayonnais. On imagine que vous avez un rôle à jouer en dehors du terrain pour redonner cette confiance qui fait défaut à votre équipe.
Il y a quelques autres joueurs qui ont connu le National lorsque le club y a évolué entre 2004 et 2006. Mais il est vrai que le groupe est assez jeune dans l'ensemble avec des éléments qui découvrent ce niveau. Lorsqu'on est habitué à gagner des matches et jouer la montée, vivre une série de trois ou quatre mois sans victoire n'aide pas à garder la confiance. L'objectif est de faire prendre conscience à tout le monde qu'on a les qualités pour rester dans ce championnat. On a été capable de gagner des matches en début de saison, on peut largement le refaire. I faut garder un état d'esprit conquérant en entamant les matches en voulant les gagner. Il faut aller de l'avant et provoquer notre réussite. Il faut réussir à stopper cette spirale négative et après tout peut aller très vite."
Affronter demain Istres, invaincu et deuxième du championnat, n'est pas forcément l'idéal pour retrouver la confiance. Mais finalement vous n'avez rien à perdre.
"On a besoin de points mais c'est vrai qu'on n'a pas grand-chose à perdre. C'est sans conteste avec Laval la meilleure formation du Championnat. Les Istréens sont invaincus. Ce n'est pas pour autant un rendez-vous que l'on va abandonner. Toutes les séries sont faites pour être stoppées. Ils ont joué samedi comme nous. Ils ont dû avoir un match difficile en faisant un match nul (2-2) à Sète. On ne jouera pas petits-bras. On sera devant notre public."
L'Aviron perd de nouveau contre un concurrent direct au maintien. Les matches en retard vont peser lourd.
La réaction. « Par rapport à Gueugnon, j'ai senti les garçons beaucoup plus impliqués » s'est félicité Alain Pochat, joint hier soir. « Par rapport à ce qui leur avait été demandé, ils ont mis plus d'intensité, d'engagement. On a retrouvé certaines valeurs dans ces domaines-là. Maintenant, on est encore frustré une fois de plus. » Les Bayonnais se sont inclinés contre une autre équipe de bas de tableau (1-0), conservant au moins une certaine égalité dans le goal-average particulier puisqu'ils l'avaient emporté sur le même score au cours du match aller. « Sur le match de samedi, on ne mérite quand même pas de perdre sur la seule occasion qu'ils se procurent en seconde période »ajoute Alain. « Mais on se fait piéger encore sur un nouveau corner. »
Le maintien. Certaines équipes de bas de tableau se sont rebiffées ce week-end. La lanterne rouge Sannois qui est parvenue à dominer Croix de Savoie (2-1). Les Parisiens sont totalement relancés dans la course (19 points). Libourne (20 points) est allé arracher un point à Pacy (1-1), Niort a donc battu l'Aviron (1-0) et Rodez est allé s'imposer à Calais (1-0). Du coup, Bayonne et Cherbourg (22 points) battu à Gueugnon (2-0) font les très mauvaises affaires de cette journée et se retrouvent dans la zone rouge en compagnie de Libourne et Sannois. Beauvais (23 points) n'est pas au mieux, Niort s'est octroyé un bon de sortie (24 points) au même niveau que Calais qui est de nouveau menacé.
Match en retard. L'Aviron Bayonnais accueille Istres demain soir (20 heures au stade Didier Deschamps) en match en retard de la 19e journée. Les Provençaux affolent tous les compteurs cette année. Ils sont invaincus après 22 matches (14 victoires et 8 matches nuls), comptent seulement deux points de retard sur le leader Laval mais avec deux matches en retard, possèdent la meilleure attaque (38 buts inscrits) et la meilleure défense (13 buts encaissés). Par ailleurs, leur meilleur buteur Feindouno est en deuxième position dans cet exercice avec déjà dix buts inscrits cette année. C'est le grand écart entre les deux équipes : « çà serait un véritable exploit de les battre puisque personne ne l'a fait jusqu'à maintenant. On a toujours espoir de le faire mais il faut être réaliste aussi » a commenté le coach Bayonnais.
Jakes Debounco
Sud-Ouest (Lundi 23 Février)
L’Aviron sombre un peu plus
Les Basques voient revenir Libourne à égalité de points.
D'abord équilibré, le match tourne rapidement à la faveur des Niortais, du moins au nombre d'occasions. À la 11e minute, Gonzalez, servi côté droit par Rivierez, centre à quelques mètres des buts de Duhour, mais le ballon est contré par un défenseur bayonnais. Une minute plus tard, Biger tire un coup franc côté droit, mais la balle atterrit directement dans les bras du gardien basque. Au quart d'heure de jeu, c'est au tour des Basques de se montrer dangereux. Flégeau donne le ballon à Diop, qui centre sur Lalanne, mais c'est sans difficulté pour Aubeneau. Des Bayonnais fébriles qui commettent de nombreuses fautes. À la 33e, Perez-Garcia transmet une belle balle dans l'axe à Jacuzzi, qui s'apprête à tirer quand le gardien Duhour, sorti, lui fait obstruction.
À la reprise, Denis Troch, l'entraîneur niortais remplace l'attaquant Romain Jacuzzi par Cheick Oumar Dabo. À la 53e, Perez-Garcia tire un coup franc côté droit, suite à la sortie de Duhour. Une belle frappe qui trouve la tête de Da Silva (1-0). Les Niortais continuent néanmoins à poussés face à des Bayonnais dépassés. À la 66e, Biger centre sur Dabo, qui frappe la balle, mais Duhour la réceptionne sans problème. Le gardien niortais, de son côté, n'est pas beaucoup sollicité par les attaquants basques. Mais les Chamois qui ont occupé la moitié de terrain basque toute la 1ère demi-heure de la 2ème mi-temps, donnent des signes de fatigue dans le dernier quart d'heure et s'offrent quelques frayeurs dans la toute dernière minute avec cette reprise de Perali qui frôlera le poteau gauche.
L’heure de la révolte
Avec Niort, Sannois et Cherbourg sans oublier Istres et Créteil, l’Aviron Bayonnais s’attaque à quatre semaines primordiales pour son avenir.
Niort demain soir, Istres trois jours plus tard, Créteil en fin de semaine prochaine pour le mois de février. Sannois et Cherbourg début mars. Cinq rencontres primordiales qui sans être décisives pour le maintien, vont certainement conditionner la fin de saison de l’Aviron et les douze dernières journées. La cruelle désillusion de Gueugnon samedi dernier a-t-elle été oubliée, digérée ? Dans quel état d’esprit les Bayonnais vont-ils aborder ces cinq prochaines rencontres et la première demain soir à Niort ?
« Nous avons essayé de mettre les joueurs devant leurs responsabilités » annonce Alain Pochat, « on s’est rendu compte en regardant le match à la vidéo qu’il y avait eu pas mal de manque samedi dernier contre Gueugnon. Presque de la résignation chez certains joueurs. On en a parlé ensemble mardi matin lors de la séance vidéo. Les joueurs sont conscients d’être passés à côté. »
Le mental avant tout.
Dans son malheur, les résultats de cette semaine dans les matches en retard ont resserré encore plus les écarts entre les équipes de la seconde partie du classement. De Libourne avant dernier (19 points) jusqu’à Calais, douzième (24 points), huit formations, sans oublier la lanterne rouge Sannois (16 points) qui peut elle aussi se relancer, sont regroupées en cinq petits points pour seulement quatre qui se sauveront à la fin de l’exercice. D’où l’intérêt de ne pas sombrer maintenant : « La qualité des joueurs n’est pas remise en cause » souligne Alain, « je crois qu’actuellement, le problème est plus mental que physique. Par exemple, contre Gueugnon, le match est certainement plombé dès le premier but adverse à sa première incursion chez nous. Et ça fait quelques rencontres que le scénario se répète. Pourtant, il me semblait que lors des deux dernières sorties contre Sète et Arles, les garçons avaient retrouvé une certaine combativité dans les duels, un gros investissement. Et samedi dernier, tout le monde s’est un petit peu éteint après l‘ouverture du score. »
Contre Niort, il s’agira de ne pas reproduire les mêmes réactions : « Il faut rebondir très vite. Les Niortais ne sont pas forcément au mieux et toutes les équipes ont des résultats en dents de scie. Mais bon, on a nous aussi besoin de points. Il faudra être costaud mentalement, c’est ce qui fera la différence. » La capacité de réaction, de se dépasser, le tout dans les deux surfaces de vérité, c’est par un état d’esprit conquérant dans ces domaines que l’Aviron se sortira de cette mauvaise passe. « On a l’avantage de ne pas avoir de blessés » ajoute le coach Bayonnais. Le dernier entraînement de ce matin délivrait le nom des seize joueurs, « combattants », amenés à effectuer le déplacement en terre Niortaise.
Jakes Debounco (Sud-Ouest - Vendredi 20 Février)
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Stade René Gaillard, demain soir 20h00
Niort (17e, 21 points) - Bayonne (18e, 20 points)
Arbitre : Mr Lavis
Les ciel et blanc sont désormais devant le fait accompli. Dans la zone rouge, ils ont grillé beaucoup de leurs jokers et n’ont pratiquement plus aucun droit à l’erreur en se rendant à Niort, un autre adversaire direct, sous peine de s’enfoncer encore plus dans la zone relégable avant de recevoir à 2 reprises la semaine prochaine. Cela devait bien finir par arriver un jour, tant les Basques ne devaient leur sursis jusque-là qu’à un concours de circonstances ultra favorable. Ils n’ont plus connu la joie de la victoire depuis le 14 octobre dernier en championnat … une éternité. Malheureusement, les concurrents directs n’ont pas raté cette fois l’occasion de se donner un peu d’air au classement le week-end dernier.
Si le groupe est jeune et manque légèrement d’expérience, cela ne suffit certainement pas à expliquer la dégringolade au classement d’une équipe brillante, sans complexe, inspirée, offensive, capable de rivaliser contre toutes les écuries en début de saison, à une équipe désorientée, accumulant les erreurs grossières et surtout incapable de porter le danger chez son adversaire ces derniers temps. Le dernier match en date face au FC Gueugnon en fut la preuve flagrante.
Descendus de Ligue 2, les Niortais sont très loin de leur objectif initial qui était la remontée et doivent maintenant se contenter de se maintenir le plus rapidement possible. Alors que leur jeu semble retrouvé, les Charentais ne parviennent toujours pas à concrétiser leurs progrès sur le plan comptable. Et à la 24ème journée du championnat, ils sont toujours en train de lutter au fond du classement afin de sortir du guêpier dans lequel ils se sont empêtrés. Pire même, sans avoir démérité, ils ont vécu une soirée cauchemardesque à Calais ce mardi en s’inclinant 2 à 1 et en terminant la rencontre à 9. Autant dire que la tâche ne sera pas aisée pour les Ciel et Blanc face à des Chamois remontés comme des pendules à domicile.
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Programme 24ème journée NATIONAL
L'Aviron Bayonnais a été battu pour la troisième fois de la saison à domicile. Mais cette fois contre Gueugnon, un rival direct pour le maintien. Des points qui risquent de coûter cher.
Le match
Il se joue dans la première demi-heure sur deux coups du sort. Pleins de bonnes intentions, surtout dans leur entame de match, les Bayonnais ont cédé dès la première occasion Gueugnonnaise. Un corner pourtant pas très bien tiré mais devant lequel toute la défense Basque a paru amorphe, du gardien trop court sur sa sortie, jusqu'aux autres joueurs coupables d'un marquage trop lâche. Une ouverture du score trop rapide au cours d'un match ultra-important pour les deux formations. Visiblement contrariés d'être menés au score, les Bayonnais vont encaisser un second but sur un ballon perdu aux quarante mètres par Perali qui se retrouve sans solution offensive. Le contre est rapide, deux passes et une frappe plus loin, les Bayonnais se retrouvent menés de deux buts. Ils ne reviendront pas.
L'efficacité offensive
Elle est mise à mal depuis quelque temps à l'Aviron. Mais alors que les Bayonnais viennent d'inscrire deux buts en deux rencontres, c'est défensivement que le groupe cède contre Arles et Gueugnon. Et tant que les joueurs d'Alain Pochat ne parviendront pas à marquer dans le jeu (le dernier but inscrit en championnat sur une phase de jeu remonte au 14 octobre contre Rodez), le poids de la rencontre pèsera uniquement sur les épaules défensives. Un poids qui sera difficile à assumer à chaque fois face aux grosses armadas offensives du National. Les apports de Diop, Enciondo et Laurent vont peut-être changer le cours des choses mais il faudra certainement un petit temps d'adaptation. Un luxe que les Bayonnais n'ont malheureusement pas.
La réaction
Alain Pochat, l'entraîneur de l'Aviron : « On a rapidement été mené au score, sur le corner l'erreur d'appréciation de trajectoire nous plombe les jambes. Petit à petit le match s'est liquéfié. On prend un deuxième but sur une erreur 'énormissime'. On leur a donné le match. L'usure de ce championnat se fait sentir, il manque dans l'équipe un leader capable d'insuffler du tempérament, d'esprit de révolte. Sur un match comme ce soir, en deuxième mi-temps surtout, je n'ai pas l'impression qu'il y ait eu une grosse débauche d'énergie pour inverser la tendance. J'espère que tout le monde en est conscient. C'est une défaite dure à avaler, malvenue dans le contexte actuel. On voulait éviter de parler de maintien à chaque rencontre, ça devient pesant. »
Le bas du tableau
Dans son malheur ce week-end, l'Aviron Bayonnais voit ses concurrents directs au maintien ne pas faire mieux. Mis à part Libourne qui s'est relancé face à Beauvais (3-1), toutes les autres formations sont sorties bredouilles de leurs rencontres : Sannois battu à Louhans (1-0), Rodez contre Cassis (2-0), Niort à Laval (1-0), Calais à Pacy (2-1) et Cherbourg contre Arles (1-0). Du coup, de Gueugnon douzième (23 points) à Sannois dernier (16 points), neuf équipes sont concernées par la relégation. Avec un calendrier loin d'être mis à jour (aucune des neuf équipes n'a disputé à ce jour les 23 journées du championnat), le moindre point coûtera cher, notamment dans les confrontations directes.
Le haut du tableau
Si l'on tient compte des rencontres de ce week-end et du grand train mené par les équipes de haut de tableau, l'accession en Ligue 2 n'est plus trop loin pour Istres, leader (49 points) avec deux matches en moins et Laval, son dauphin (48 points) avec un match en moins. Derrière, Arles, dans l'attente des résultats de la commission concernant son match arrêté à Laval, tient bien la route (40 points). Cassis et Cannes, sur des bonnes séries, s'accrochent au pied du podium. Sète, Louhans et Pacy peuvent encore se mêler à la lutte pour cette troisième place.
Jakes Debounco (Sud-Ouest, Lundi 16 Février)
