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Aviron Bayonnais Football Club

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:24

B. Petit, la surprise du chef

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Un peu plus, et l’Aviron Bayonnais Football Club se serait retrouvé sans président. Vendredi, au lendemain de l’AG fatale à Michel Dufourq (voir nos éditions précédentes et ci-contre), le nouveau comité directeur s’est réuni afin de désigner son successeur. Problème : personne n’a souhaité, dans un premier temps, se porter candidat à la charge. C’est Bertrand Petit, 60 ans, qui a fini par débloquer une situation en passe de devenir ubuesque.

Tel est en tout cas le récit que le nouvel homme fort du club ciel et blanc fait de sa nomination surprise : “Il n’y avait pas de candidat, car le seul que nous attendions était Michel Dufourq. Après le tour de table, nous nous sommes demandé ce que nous devions faire : repartir à nouveau dans une élection ? Mais on savait que Michel ne serait pas revenu. Et le club est en pleine saison, avec des échéances très importantes, notamment un passage devant la DNCG à la fin du mois”.

Bertrand Petit s’est donc sacrifié pour s’asseoir dans ce fauteuil qu’il ne lorgnait “pas du tout”. Champenois d’origine, mariée à une Garaztar, cet ancien transporteur-voyageur est arrivé au club il y a deux ans et demi “par l’intermédiaire de l’ancien président Manu Mérin”. Il envisage son nouveau mandat - d’une durée théorique de six ans mais qui sera remis en jeu dans deux ans - dans une optique de rassemblement : “Diriger, je sais ce que c’est, je l’ai fait toute ma vie. Mais mon souci premier est de créer une plus grande équipe, faire venir le maximum de gens pour aider le club car il le mérite”. Compte tenu du seuil de voix nécessaires pour être élu, et des démissions, le comité directeur est en effet désormais composé seulement de 12 membres, contre 20 auparavant.

Appel aux démissionnaires

Bertrand Petit, s’il sait que Michel Dufourq ne reviendra pas, ne désespère en revanche pas de voir revenir certains des démissionnaires, notamment Jean-Pierre Mainard et Bernard Saint-Martin. “Homme de terrain”, ancien footballeur, le nouveau président compte également vivre sa fonction le plus près possible des pelouses. Manquement pour lequel son prédécesseur a selon lui été sanctionné : “Michel est quelqu’un d’une grande qualité, qui a pris la gestion du club à bras-le-corps. Mais à la réflexion, il a un peu délaissé l’association au plan du terrain, ce qui fait que les gens n’ont pas voté pour lui”.

 

Les douze membres du nouveau comité directeur : Bertrand Petit (président), Philippe Oyhamberry (vice-président), Ander Unanue (trésorier), Josette Castillon (secrétaire), Gilles Castillon, José Dos Santos, Gérard Duvigneau, Olivier Etcheberry, Pierre Lanusse, Eric Morisson, François Nicolas, Gilles Urraca.

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Michel Dufourq et Jean Pierre Mainard

Entretien avec Michel DUFOURQ / Ancien président

Vous attendiez-vous à être mis à l’écart lors de l’assemblée générale de jeudi dernier ?

Absolument pas. J’étais tous les jours au club, rien ne me laissait envisager cela. Bien au contraire, même. Mais c’est comme partout : ce sont les premiers intéressés qui sont les derniers au courant.

Avec quelques jours de recul, comment interprétez-vous cette éviction ?

En tant que président, je me devais de remplir trois missions. Premièrement : obtenir les meilleurs résultats possibles dans toutes les catégories. Nous avons de bons résultats en jeunes. Deuxièmement : maintenir nos finances à l’équilibre. Pour cela, il fallait beaucoup de rigueur. Troisièmement : mener une mission socio-éducative. Sur ce plan, le bilan me paraissait bon. Je pense donc avoir payé le fait d’avoir été amené, par obligation, à souvent dire non à des demandes. Que ce soit pour des déplacements, des équipements, des éducateurs supplémentaires. Il arrive un moment où il faut faire des choix, arbitrer. Cela m’a coûté ma place.

Vous avez également refusé de doubler des primes de matchs pour les joueurs de Nationalb …

En début de saison, on fixe les primes de match en cas de victoire. Après, c’est logique : lorsqu’ils gagnent, les joueurs essayent d’obtenir plus. Cela ne m’a pas semblé judicieux.

Etes-vous inquiet pour l’avenir du club ?

Il ne faut pas ramener tout à soi. Il y a quand même des gens qui vont prendre la mesure de tout ça et se relever les manches. Nous leur laissons une situation qui leur permettra de travailler. J’espère vraiment que tout se passera bien car j’aime ce club, dont je fais partie depuis 17 ou 18 ans.

Comptez-vous y garder une place ?

Non, je quitte le club. En dépit de l’attachement que j’ai pour lui. Je suis suffisamment vexé pour considérer qu’à ce jour, on ne m’y estime pas utile. J’ai retourné ma licence.

Pierre Mailharin - Le Journal du Pays Basque (Jeudi 14 Avril)

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