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Aviron Bayonnais Football Club

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 11:00

    Bayonne (logo_bayonne.gif)
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Une marche à gravir

L'Aviron peut profiter ce soir du spectre de la relégation pesant sur les têtes cherbourgeoises.
Dernier de classe, Cherbourg n'a d'autre choix que de remporter ses quatre derniers matches pour se sauver. Avec 9 points de retard sur le maintien, les joueurs de Noël Tosi doivent battre l'Aviron et ainsi revenir à six longueurs des joueurs Basques (avec l'avantage du goal-average particulier). Mais pour sa septième année consécutive en National, l'AS Cherbourg n'a jamais été aussi proche de le quitter.
Le pécule de l'Aviron
De son côté, l'Aviron Bayonnais possède cinq longueurs d'avance sur les premiers relégables (Calais et Niort). C'est à la fois beaucoup et pas assez. Ces cinq dernières saisons, le premier relégable est descendu en ayant obtenu entre 39 points (Toulon en 2007) et 44 points (Besançon en 2005). Les Bayonnais en ont déjà 39. Et on peut penser qu'avec trois points de plus, le maintien serait quasiment assuré à 90 %. Reste qu'il faut prendre ces trois points. La fin de calendrier est plutôt délicate entre ce déplacement à Cherbourg, la réception de Cannes, le voyage à Istres et le dernier match de l'année à Deschamps contre Beauvais. Le plus tôt sera donc le mieux ! Cherbourg pourrait être la proie idéale : « Ils vont être obligés d'attaquer pied au plancher » estime Alain Pochat, « ils ne seront pas dans les mêmes conditions qu'au match aller sur Bayonne (le 10 mars dernier) où ils étaient clairement venus chercher un seul point. Là, ils sont dans l'obligation de tout gagner pour s'en sortir. Çà va peut-être nous libérer des espaces. »
Un esprit de révolte
Une situation dont pourraient profiter les partenaires de Marc Estrade mais à la condition expresse de ne pas ressortir la même prestation que Libourne : « On a clairement montré en début de semaine que nous n'avions pas été satisfaits de ce qu'ils avaient montré » confie le technicien bayonnais. « Il faut désormais que les garçons assument le fait d'être passé au travers. Il faut un fort sentiment de révolte, de remobilisation aussi car si on reproduit le même style de match, on n'y arrivera pas. ». Car pour contrecarrer la formation de Tosi, il faudra répondre présent d'entrée : « Si on prend comme exemple nos prestations contre Laval et Istres avec l'engagement que requiert le National, çà devrait aller » note Pochat. « Il faudra aussi éviter de se mettre dans l'embarras au niveau des coups de pied arrêtés où ils sont assez performants. » En tout état de cause, l'Aviron ne doit pas perdre « car revenir avec un point ne serait pas une mauvaise chose mais on y va pour être rigoureux défensivement et prendre les trois points. » Reste à savoir quel visage présenteront les Bayonnais partis hier midi vers Cherbourg. Celui conquérant affiché contre les ténors du National ou celui, presque résigné contre Gueugnon et Libourne ? Anthony Soubervie refait son apparition dans le groupe sept mois après sa blessure au genou. Une bonne nouvelle après la suspension de Nicolas Flégeau. Younes El Hajjam, Sylvain Heckly et Jean-Christophe Bouet remplacent Khassimirou Diop, Ibon Enciondo et Sébastien Bechaud.

Le groupe bayonnais : Duhour, Bouet - Camiade, Estrade, Soubervie, Roland, Degoul - Pérali, Bidegain, Lalanne, Escude, El Hajjam - Seidou, Heckly, Lestage, Boulay.
Le groupe de Cherbourg : Catherine - Bleusez, Kimbembe, Barré, Aubriot - Heurtaux, Tanguy, Inkango, Germann - Miranda, Mangara. Rempl. : Durand, Gambillon, Binet, N'Diaye, Kambou.
Arbitre : M. Jochem

Jakes Debounco (Sud-Ouest – Vendredi 8 Mai)
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Neuf résultats sur quinze au dernier Loto sportif : Noël Tosi, qui s'affirme piètre pronostiqueur, se garderait bien d'annoncer quelque résultat que ce soit pour le match de ce soir. « De toute façon, il n'y a qu'un résultat susceptible de m'intéresser. Contre Laval, j'avais quand même dit qu'on allait faire un match. Sans m'avancer... » Un soupçon d'auto-dérision dans le propos, et la justesse, aussi, au regard de ce qui devait suivre chez le ténor. Pour autant, l'entraîneur avait le verbe rare à 24 heures du coup d'envoi.

Peu disert sur ce match affublé depuis belle lurette du qualificatif de « couperet ». La semaine écoulée a-t-elle été plus légère que la précédente, la victoire en Mayenne conférant à sa petite troupe ragaillardie des semelles de vent ? « On essaie d'aller mieux », laisse tomber Tosi. La venue de Bayonne, il est vrai, ne préfigure pas nécessairement le retour du grand beau sur Cherbourg, « mais on ne peut pas cacher que notre dernière sortie nous a boostés ».
Les Basques ont difficilement encaissé la douche froide délivrée par Libourne, et il ne leur manque plus grand-chose pour s'assurer du maintien : « On va avoir un adversaire qui va se recroqueviller derrière, nous obligeant à jouer sur nos plus mauvaises dispositions contre une défense regroupée, augure le tacticien des Bleus. Ce qu'on n'a jamais trop réussi à domicile... Ça ne sera pas simple. » Prudence, prudence. Au moins, le groupe manchot est-il désormais plus étoffé. Les cadres (excepté Cygan) répondent présent, ce qui avait manqué un long bail, « l'équipe n'est plus du tout la même que celle du match aller, il y a trois mois. »
Voilà six jours, Noël Tosi avait envoyé un émissaire observer les gars de l'Aviron se faire battre sur leur pelouse, à Didier Deschamps. Il n'en est, paraît-il, rien sorti de bouleversant. Une équipe au grand coeur, qui se bat, et en manque de réussite offensive. Bon. Nous voilà bien avancés. Quoi qu'il en soit, elle aura face à elle un adversaire décidé à la prendre à la gorge d'entrée de jeu, animé de la volonté de reproduire le début de match de Laval. Rien moins que ce qu'en attend le public de Postaire, sevré à domicile depuis le 30 janvier.

Olivier Clerc (Ouest-France – Vendredi 8 Mai)

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