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Aviron Bayonnais Football Club

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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 14:01

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Bouet défie la mitraille

Le jeune portier bayonnais a son avenir dans la police. Ca tombe bien. Demain, à compter de 17 h 45, il faudra arrêter la bande organisée des Lyonnais sur le stade Jean Dauger.
Pour Jean-Christophe Bouet, jeune adjoint de sécurité au commissariat de Bayonne, viendra demain le jour d'une opération de maintien de l'ordre d'un genre particulier : interdire l'accès de ses filets au gang des Lyonnais, une bande organisée au théâtre d'opérations européen, qui a prévu son premier casse de l'année à partir de 17 h 45 au stade Jean Dauger. La mission s'avère délicate. Une sacrée galerie de « men in black » risquent de se succéder en position de tir : Fred, Wiltord, Malouda, Govou, Benzéma, sans parler de Juninho et de la torture raffinée de ses coups francs. « Tout le monde m'en parle », soupire l'intéressé, « mais je ne vais pas en faire une fixation. Il est expert en trajectoires flottantes, très difficiles à juger et impossibles à bloquer. Il ne faudra pas anticiper », estime-t-il. Le Lyonnais qui l'impressionne le plus ne risque pas de le défier en un contre un. Croiser Grégory Coupet, c'est le cadeau estampillé magie Coupe de France et ça se déguste un grand sourire aux lèvres. « Peut-être Vercoutre jouera-t-il, mais Coupet sera au moins sur le banc. Je suis pro-Coupet à fond ! C'est une idole, un gardien au-dessus du lot en France et même dans le monde. L'échange des maillots ? Oui j'y pense, bien sûr », sourit-il par avance.

Jean-Christophe Bouet a décidé de ne pas se faire une montagne de ce prestigieux voisinage. Il ne compte surtout pas déroger aux habitudes dans lesquelles il se coule avant les matches de championnat CFA. Pour le portier bayonnais, c'est le plus sûr moyen de conserver sa sérénité devant les quinze mille spectateurs massés à Jean Dauger. Les rendez-vous aussi suivis ne sont pas pléthore quand on joue semaine après semaine en amateur, dans le riant stade de Rodez ou à Moulins. A 23 ans, l'intéressé se souvient avoir veillé sur la cage bayonnaise au printemps 2005 en National, dans un stade Nungesser chauffé à blanc par la montée en L2 de ses protégés valenciennois. « Il y avait douze mille personnes, c'était une fête magnifique. Nous avions fait 1-1 », rappelle-t-il. Lors de l'épopée de l'Aviron en Coupe de France, en 2004, il était troisième gardien, abonné à la tribune.

Timide. La température sera au moins aussi torride demain après-midi. Citoyen de toujours de la bonne ville de Dax, il échappe à l'engouement qui a gagné la rue bayonnaise cette semaine. Mais dans les couloirs du commissariat comme au siège du club, les discussions tournent vite autour de l'hôte lyonnais, le plus prestigieux de l'histoire de l'Aviron. « Etre au centre des attentions ne me plaît pas trop. Je n'aime pas me mettre en avant. Je reste un peu timide, peut-être », avoue-t-il. L'écran de la Ligue des Champions, celui sur lequel il suit régulièrement l'OL face aux grands d'Europe, demeure très loin de son monde. Bouet ressortit sans frustration à la catégorie des amateurs pur sucre, ceux qui s'entraînent une fois les heures de boulot abattues. Titulaire il y a deux ans en National, il n'a jamais envisagé sérieusement une carrière professionnelle. Le coup de projecteur de la Coupe de France ? « Je veux avant tout réussir mon concours d'entrée dans la police au printemps prochain pour assurer mon avenir dans un métier qui me plaît. Une carrière dans le foot, c'est aléatoire... Je joue pour le plaisir. Avec mes partenaires, on se voit aux entraînements et en dehors du terrain. Mes meilleurs amis viennent du foot. Le sport m'a beaucoup apporté », répond-il tranquillement.

Equipe de la police. Bouet est d'autant plus satisfait de son sort qu'il officie dans les cages de l'équipe de France de la police, une distinction qui lui a valu de disputer le championnat d'Europe des polices l'été dernier en Allemagne. Sa sélection lui a mis du baume au coeur la saison passée, quand le jeune Bayonnais Stéphane Ruffier, prêté par l'AS Monaco, avait été intronisé titulaire. « Ca reste un gros point noir dans ma carrière. L'ambiance était mauvaise, j'ai détesté le foot pendant cette période et j'étais vraiment à deux doigts de partir. Quand j'ai vu Alain (Pochat) et Cédric (Pardeilhan) prendre l'équipe à l'inter-saison, j'ai vite adhéré à leur discours. Et maintenant, ce n'est que du bonheur ». Le bonheur est pour demain. Il serait indescriptible en cas de qualification. Au tour précédent contre la modeste équipe de Cournon (DH), Bouet avait assuré l'essentiel lors de la séance des tirs au but. Et si on remettait ça ?

                                                   Sud-Ouest (samedi 6 janvier)

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L'Aviron croit en son étoile

Les Basques entretiennent une lueur d'espoir

« On vient, on gagne et on s'en va. » L'adage était l'apanage du Stade Toulousain il y a quelques années. Il pourrait s'appliquer sans souci à l'ogre lyonnais qui n'entretient guère de frayeurs quand il se déplace loin de sa tanière. Depuis le début de la saison, l'équipe de Gérard Houllier a disputé treize matches officiels à l'extérieur, L 1 et Ligue des champions confondus. Il en a remporté onze, a subi une courte défaite à Rennes en championnat et a consenti au nul à Santiago Bernabeu, l'enceinte du Real Madrid.

La statistique est affolante ? Elle est affolante, oui. A sa froide lecture, on ne donnera pas cher des chances de l'Aviron cet après-midi à compter de 17 h 45. Si même Casillas, Beckham, Robinho et autres n'y arrivent pas, alors imaginez les Bayonnais, pensionnaires de CFA, à la louche 61e club français au pointage du jour quand l'OL trône sur le toit de l'Europe ... Seulement voilà, on répétera à l'envi cette scie hivernale : tout le monde a sa chance en Coupe de France. Allez donc fouiller dans l'armoire aux archives de Libourne-Saint-Seurin, ça vous changera les idées. Il y a quatre ans pratiquement jour pour jour, les Pingouins (alors en CFA) avaient fait la peau du plus gros morceau des 32e, le champion de France lyonnais, mais oui ! 1-0, but magnifique de Régis Castant, et rien d'un scandale au coup de sifflet final. Certes, Lyon n'était pas encore cet ordinateur du ballon rond qui crache les victoires comme d'autres machines les colonnes de chiffres. Mais ce soir-là, comme Calais au printemps 2000 contre Bordeaux, il y avait du côté des amateurs suffisamment de foi, de solidarité et de talent pour abattre l'ordre établi. Est-il besoin d'aller chercher si loin ? Bayonne 2007 n'a qu'à faire siens les mânes de Bayonne 2004 pour espérer. Alors cornaquée par Christian Sarramagna, l'équipe (en CFA) avait défrayé la chronique en éliminant successivement deux pensionnaires de L 1 : Guingamp au terme d'un match qui avait chaviré Jean-Dauger, puis Bordeaux sur une pelouse ( ?) injouable. L'Aviron n'avait chuté qu'en 8e de finale, au Parc des Princes face au PSG. Les hommes d'Alain Pochat ont-ils les moyens de rééditer un coup aussi fumant ? La foi, la solidarité et le talent fréquentent toujours les bords de la Nive. Tout juste descendu de National, Bayonne se ressource plus vite que prévu en CFA avec un groupe régénéré qui, contre toute attente, mène la danse en tête du classement. Avant de se voir attribuer le gros lot au tirage, l'Aviron n'a pas fait d'étincelles lors des premiers tours de Coupe de France mais a signé un succès prometteur contre Pau, le voisin de l'étage supérieur (National).

La tête ailleurs. Bayonne s'est aussi préparé avec minutie. Les joueurs étaient convoqués dès le 29 décembre pour la reprise, quatre jours avant les Lyonnais. Ceux-ci sont connus pour ne rien considérer à la légère. Mais il n'est un secret pour personne que la Ligue des champions trotte dans les têtes de Coupet et ses partenaires. Tout sera mis en oeuvre pour que le pic de forme tombe fin février, à l'heure de rencontrer l'AS Rome en 8e de finale, pas le 8 janvier à Bayonne...
A force de courir tous les tableaux, Lyon a d'ailleurs chuté fréquemment contre plus petit que lui au fil des campagnes précédentes. Outre Libourne, il faut mentionner l'élimination il y a deux ans à Clermont-Ferrand, alors en queue de classement de L 2, et la défaite à domicile en 2002 contre Chateauroux (L 2). Et puis l'Aviron aura sans doute un autre renfort de choix cet après-midi dans un stade Jean-Dauger chauffé à blanc : le pack de l'Aviron Rugby, qui a labouré la pelouse hier soir lors de son duel contre le Stade Français. Il n'y a rien de plus énervant pour un cador que de ne pas pouvoir assurer une passe dans les pieds. Lyon devra sans doute oublier une partie de ses qualités et jouer long. Dans ce domaine, son impact athlétique le place encore largement au-dessus de l'Aviron. Mais sa marge de sécurité sera plus réduite que sur les billards européens qu'il a l'habitude de fréquenter. Alors ?

Sud-Ouest (dimanche 7 janvier)

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Lyon fait le plein

Les Lyonnais, hier, ont effectué leur dernier entraînement dans un stade plein.

« Eh Tiago, tu me files ton survet' ? » « Fred, Fred, attends, un autographe ! » « Jérémy, tu peux signer, s'il te plaît ? » Ils étaient plus de 2 000, supporteurs de toutes les générations, hier matin à assister à l'entraînement de l'Olympique Lyonnais au stade Didier-Deschamps de Bayonne. Arrivés la veille au Pays basque, les quintuples champions de France ont accepté que l'entraînement soit public, et tous les fans de la bande à Juninho se sont pressés dans les tribunes et autour de la main courante pour suivre la séance. C'est d'ailleurs le Brésilien qui a suscité le plus vif engouement à l'heure d'immortaliser l'événement sur un cliché du téléphone portable. Manu Mérin, le président de l'Aviron Bayonnais, avait insisté auprès des dirigeants de l'OL pour que le public puisse suivre la préparation des stars. « C'est fabuleux, confiait-il, tout aussi ému que les centaines de supporteurs d'un matin. Ce sont vraiment de bons moments pour tout l'entourage du club. » Les Lyonnais ont quitté leur quartier général planté au château de Brindos à Anglet à 10 heures pour rallier le stade bayonnais. Vingt minutes plus tard, il foulait leur rectangle d'entraînement sous les vivats du public. Pour une séance qui a duré une heure trente.

« Un accueil formidable ». « Nous avons reçu un accueil formidable, vraiment formidable, a souligné l'entraîneur Gérard Houllier à l'issue de l'entraînement. Je suis très content d'avoir autorisé l'accès de la séance au public. D'une manière générale, je le fais, mais là, je trouve que ça avait une valeur particulière dans le pays du rugby. Je suis surpris de la ferveur, mais surtout de la chaleur de ce public. » La chasse aux autographes s'est effectivement passée sans le moindre trouble, et dans un profond respect mutuel. En retrait de la cohue, il n'y avait qu'un petit groupe inquieté par cette séance, celui du staff technique de l'Aviron Bayonnais venu « superviser » l'entraînement. « Cela confirme ce que l'on savait, convient l'entraîneur Alain Pochat. Et même un peu plus en le voyant en direct. Il y a trente joueurs de très haut niveau, avec une technique et une puissance athlétique énormes. Ils sont tous impressionnants au niveau des impacts, du jeu avec et sans ballon. » Même son de cloche du côté de son adjoint Cédric Pardeilhan qui, joueur, a pourtant connu le PSG et Toulouse : « Tous dégagent quelque chose de très fort, ils ont tous le même sérieux, la même rigueur. Et puis, ça va vite, très, très vite ! Quand ils frappent au but, ils sont toujours dans la vérité, c'est leur grande force. »

Au rugby, hier soir. Mi-admiratifs, mi-soucieux, les coachs bayonnais en quittant Didier-Deschamps à midi. Même le président était contraint de reconnaître qu'« on a beau essayer de se convaincre, on aura du mal à les battre ! » Tandis que le bus des Lyonnais rejoignait Brindos, Gérard Houllier partait avec Jean-Claude Mainard, co-président de l'Aviron, visiter le stade Jean-Dauger et fouler cette fameuse pelouse lourdement sollicitée ce week-end. « Je veux voir à quoi ressemble le terrain, précise l'entraîneur lyonnais. Je prépare ce match très sérieusement parce qu'on est conscient qu'un 32e de Coupe de France est toujours un match piège. » Il y est revenu en soirée suivre la rencontre Bayonne-Stade Français, invité par l'Aviron, en compagnie de tous les joueurs de l'OL. Le président Jean-Michel Aulas, lui, devrait atterrir en début d'après-midi au Pays basque.

Sud-Ouest (dimanche 7 janvier)

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Pochat en pleine lumière

Adjoint de Sarramagna lors de la grande épopée de 2004, relégué dans l'ombre l'an dernier, l'entraîneur Alain Pochat revit depuis l'été à la manoeuvre d'un groupe franc du collier

Les téléphones portables de Jose Mourinho ne doivent pas sonner plus souvent. Ce n'est plus de la communication, c'est du harcèlement. Guetté par l'inflammation du pavillon de l'oreille, Alain Pochat empoigne une énième fois l'agaçant bidule stridulent. C'est forcément pour régler un problème. Dans l'océan de félicité qui baigne les Bayonnais, il y a une kyrielle de grains de sable à éliminer des rouages. « On est un club de CFA, c'est l'esprit bénévole qui reprend le dessus. On fait un peu de tout », avoue-t-il. A 39 ans, les yeux bleus qui sourient derrière les carreaux rectangulaires de ses lunettes, M. l'entraîneur de l'Aviron Bayonnais n'est pas loin de se délecter de cette agitation. La réception des cadors lyonnais figure une formidable récompense pour un groupe qu'il torée depuis le début de la saison. Les Bayonnais figurent en tête du groupe C de CFA avec trois points d'avance. Dans le même mouvement, ils ont déjà passé cinq tours de Coupe de France. Tout cela ressemble à un ciel sans nuage, à des lieux de la fin de saison catastrophique endurée l'an passé. A cette époque, Pochat assistait de loin à l'incendie. Du banc de touche des 18 ans nationaux, qu'il avait rejoint après avoir décliné le poste d'adjoint d'Henri Olazcuaga, le successeur de Christian Sarramagna. Qu'elle était loin, l'épopée de 2004 en Coupe de France et l'euphorie de la montée en National ! « Avec Christian (Sarramagna), je gérais le terrain de A à Z. Je chapeautais la préparation physique et je faisais le montage vidéo et la présentation de l'équipe adverse », se souvient l'intéressé.

Accident à 23 ans. Homme du cru il est arrivé à Bayonne à l'âge de deux ans formé milieu défensif aux Croisés (l'autre club de la ville), il a toujours eu la fibre de l'éducateur. Il se destinait à devenir professeur de sports quand, à 23 ans, un tacle assassin a brisé et sa carrière de joueur et son rêve professionnel. Tout en travaillant pour vivre, il a appris le métier d'entraîneur sur le tas et a passé ses diplômes. Licencié à l'Aviron depuis sept ans, il a enfin embrassé la reconnaissance l'été dernier. Proposé pour reprendre un groupe déliquescent aux côtés de son adjoint Cédric Pardeilhan, il s'est jeté à l'eau. « Il fallait convaincre les joueurs de rester, savoir quelle enveloppe était disponible pour le recrutement et tout remettre en ordre de marche. Je me suis dit que c'était là une occasion de me jauger à ce niveau. Je savais aussi que je serais attendu au tournant mais je ne risquais pas grand-chose. J'ai une conviction d'éducateur et, au pire, je serais retourné à la formation des jeunes », raconte-t-il. Pochat s'est jaugé et la jauge est bonne. L'homme ne se prend pas pour un sorcier. A l'appui de sa réussite actuelle, il mentionne un discours ferme et clair qui va se nicher dans les détails les plus pittoresques, les primes de match, par exemple. Il a ressoudé le groupe autour de deux stages d'avant-saison à Iraty et à Hagetmau, a instauré la concurrence comme vecteur de l'excellence et a supprimé tous les passe-droits. Il n'y a plus de petites stars à l'Aviron. Il y a une équipe. « On se dit les choses dans le vestiaire quand ça ne va pas. Il peut arriver que des amendes tombent. Mais quand on a un discours cohérent, les joueurs adhèrent », souligne-t-il.

Marquage en zone. Adepte d'un système de jeu en 4-4-2 avec marquage en zone, Alain Pochat a dû détricoter des années d'habitude de marquage individuel. « Il a fallu reformater les gars. En amical contre Pau, on en a pris sept ! J'ai rabâché et j'ai parié sur l'intelligence des joueurs. J'ai impliqué tout le groupe sur les replacements défensifs, les courses, les compensations. J'ai demandé du mouvement autour du porteur du ballon. Aujourd'hui, on a la meilleure défense de CFA », dit-il avec une pointe de fierté. Admirateur du Barça de Johan Cruyff qu'il allait voir évoluer au Camp Nou, il puise aussi son inspiration du côté de Jean-Marc Furlan, l'ancien mentor de Libourne qui pilote maintenant Troyes. « Libourne est monté en L 2 avec le même budget que nous en National, chapeau... A chaque fois qu'on les jouait, on en ressortait avec le tournis. Didier Tholot a eu l'intelligence de ne rien casser », souligne-t-il. Alain Pochat escompte un cycle de même nature à l'Aviron désormais. Un travail dans la durée sur la formation des jeunes et le respect des principes du jeu. Cette perspective le passionne. « Je passe mes diplômes à Clairefontaine, je fais l'éponge dans d'autres clubs, comme la Real Sociedad. Je chope des idées à gauche à droite, sur Internet, dans des livres. Je m'épanouis complètement dans ce que je fais. Je n'oublie pas d'où je viens. Pour vivre, j'ai nettoyé des têtes de lecture Sony à l'usine en trois huit et j'ai ramassé les feuilles mortes au service des espaces verts. On n'est pas malheureux », conclut-il. Son sourire éclatant ne ment pas.

Sud-Ouest (dimanche 7 janvier)

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