Qui s'y frotte s'y pique
36ème journée
Vendredi 22 Avril
20h00
Stade de la Source
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National : 36ème journée
La mauvaise passe de l'Aviron
L'Aviron a encore loupé le coche offensivement malgré une rencontre correcte. Ca commence à sentir le roussi pour une équipe qui vient de changer de président.
Autant février et la première semaine du mois de mars avaient été fructueux, autant le mois de mars et la première quinzaine d'avril sont à l'opposé en terme de résultats. Et encore heureux que les joueurs basques se soient imposés contre Fréjus (NDLR : il y a un mois) dans la passe négative qu'ils traversent. Au sortir des quatre victoires consécutives obtenues contre le Paris FC, Gap, Gueugnon et Plabennec, on pensait peut-être à tort, que le sort des Bayonnais était déjà scellé. Peut-être que les joueurs eux-mêmes se sont crus à l'abri d'une grosse désillusion et n'ont pas réussi à se surpasser pour engranger les quelques points qu'il leur manque pour obtenir leur maintien en National. Coupables d'un péché d'orgueil à Pacy après avoir ouvert le score très tôt dans la partie (défaite 1-2), passés complètement au travers à domicile contre Alfortville (0-4), les Bayonnais viennent d'effectuer deux rencontres de bonne facture, dans le contenu du moins, mais qui se sont soldées toutes les deux par des défaites (sur le même score, 0-1, à Créteil et contre Luzenac) : « On se crée des occasions mais on ne marque pas, c'est vraiment frustrant pour les joueurs », expliquait Alain Pochat hier soir sur les ondes de France Bleu Pays Basque.
Six pour trois places !
Le problème, c'est que ces quatre défaites de rang (dont trois sans marquer le moindre but) replacent les joueurs bayonnais à portée de fusil des équipes relégables. Pire même, en tenant compte du forfait général de Gueugnon jusqu'à la fin de la saison, le nouveau classement fait apparaître que Colmar, actuellement 19e et donc relégable, peut passer devant l'Aviron avec ses deux points de retard mais surtout un match en moins. C'est quand même très compliqué dans ce bas de tableau de tenir des pronostics sur les éventuelles formations qui vont se sauver. Ce que l'on connaît à coup sûr, ce sont les relégations de Gueugnon et Alfortville. Reste trois sièges éjectables, actuellement occupés par Colmar (33 pts, 33 matches joués), Plabennec (34 pts, 35 mj) et Pacy (34 pts, 34 mj). L'Aviron compte un point de plus et le même nombre de matches joués, Gap, deux points de plus et Rodez, trois points de plus. Le mini-championnat à trois fera trois victimes d'ici fin mai. Et le calendrier à venir de l'Aviron n'est pas des plus simples avec les réceptions d'Amiens, Rouen et cannes (trois équipes du Top 6) et des déplacements périlleux à Rodez et Strasbourg après celui de cette fin de semaine à Orléans, l'équipe en forme du championnat.
Jakes Debounco - Sud-Ouest (Lundi 18 Avril)
Luzenac s'impose au bout du suspense
Succès 1-0 hier soir à Bayonne après avoir joué à 10 en fin de match.
Cardiaques s'abstenir. Luzenac a vécu dix dernières minutes éprouvantes hier soir à Bayonne. Devant au score depuis la 39e minute, les Ariégeois ont dû évoluer à dix pendant plus d'un quart d'heure après l'expulsion de Camps. Pour son retour, l'ex Auxerrois reçoit un carton jaune qui se transforme en rouge après que l'arbitre a analysé la blessure du joueur basque (quatre points de suture). Assez tranquilles jusque-là, les copains de Sébastien Mignotte vont alors subir le feu nourri de Bayonnais revigorés. La suite se résumera à une résistance héroïque des Ariégeois et un festival de Ludovic Grégori. Après un arrêt sur sa ligne, le portier ariégeois est suppléé par Akaza qui dévie une frappe adverse presque par miracle (84e). Et ce n'est pas fini. La fin de match est irrespirable. Un attaquant de l'Aviron est oublié, seul face à Grégori. Ludo réussit une nouvelle parade décisive (89e). Les arrêts de jeu, favorables la semaine dernière face à Rouen, ne sont pas loin d'être terribles pour les Ariégeois cette fois-ci. Un attaquant local ajuste une dernière tête… Grégori est encore là (90e). Le dernier moment de stress. L'USL remporte une victoire qui va compter. Au bout du suspense. Avec les tripes. Celles d'une équipe qui se rapproche du maintien. Face à un adversaire direct pour le maintien, Christophe Pélissier est fidèle à sa nouvelle optique : plus de regrets à l'extérieur. Comme il l'avait annoncé, il aligne deux attaquants dans un système qui ressemble au 4-4-2. Le round d'observation dure un quart d'heure. Grégori est déjà bien présent sur deux frappes de Lalanne (16e) et Simon (20e). Côté « rouge et bleu », on se porte vers l'avant mais la volée de Cé Ougna passe à côté (17e) et Guerbert, sur une relance de Dao, est repris de justesse par le dernier défenseur (24e). Guise est ensuite trop seul pour inquiéter Duhour (32e) avant que Hergault signe un tacle magnifique pour empêcher un attaquant bayonnais de venir défier Grégori (33e). La récompense arrive. Après une faute sur Laurent, Mignotte décoche un coup franc surpuissant de 30 m. Légèrement dévié, il provoque un cafouillage en pleine surface dont profite Guise pour marquer un but qui vaut de l'or (0-1, 39e). Au retour des vestiaires, Luzenac fait front. Mignotte tente un joli lob sur Duhour mais le portier local ne se laisse pas surprendre (47e). Bayonne, mal en point, appuie sur l'accélérateur. Les débats se tendent. Jusqu'à cette expulsion de Camps et cette fin de match palpitante. Luzenac a réussi un grand coup.
Lionel Lasserre - La Dépêche du Midi (Dimanche 17 Avril)
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AVIRON BAYONNAIS 0 - US LUZENAC 1
(M-T: 0-1). 400 spectateurs. Arbitrage de M. Sébastien Butault assisté de MM. Sébastien Denis et Régis Gaillard .
Pour Luzenac: Guise (39e).
AVIRON BAYONNAIS. Duhour; Soubervie, Degoul (cap.), Lalanne, Ronney; Simon, Pinau (puis Ribeiro, 11e), Dos Santos (puis Dennoun, 67e), Pennacchio (puis Giron, 67e); Sauvestre, Gbizié. Entraîneur: Alain Pochat.
Avertissement: Soubervie (54e).
US LUZENAC. Grégori; Hergault, Mignotte (cap.), Dao, Makalou (puis Karaboualy, 26e); Akaza, Fori, Guerbert, Cé Ougna (puis Camps, 65e); Laurent (puis Chanier, 78e), Guise. Entraîneur: Christophe Pélissier.
Avertissements: Makalou (26e), Hergault (56e); Fori (59e),; Chanier (85e).
Expulsion: Camps (75e).
Pas assez combatifs
Plutôt mous et maladroits, les Bayonnais ont laissé chapper trois précieux points à domicile.
Dans tout championnat, à ce stade de la saison, il existe deux types de luttes. Celle pour le titre et celle pour le maintien. Les Bayonnais font partie de cette deuxième catégorie. Avec cette pression en tête, l'Aviron s'est incliné hier dans le cadre de la 35e journée de National face à Luzenac 0-1, au terme d'une partie qu'ils ont paradoxalement bien maîtrisée.
Les Bayonnais entrent difficilement dans le match. Ils sont malmenés par une équipe de Luzenac plus entreprenante, qui pose son jeu et attaque. Finalement, au bout de dix minutes le réveil se fait en douceur : passes courtes, mouvement autour du porteur, le collectif se met en place. La grande activité de Jérôme Lalanne et de Sébastien Pennacchio au milieu de terrain n'est sans doute pas étrangère à cette réaction. Cependant tout ceci n'est que poudre aux yeux. Malgré des efforts évidents aucune occasion nette ne vient houspiller un public endormi. La possession de balle est certes à l'avantage des locaux mais le reste ne suit pas. Finalement, peu avant la mi-temps les Bayonnais sont punis. Sur un coup-franc pour Luzenac mal dégagé par la défense, Antony Guise d'une tête lobée trompe Ximun Duhour dans un silence de cathédrale.
Un autre match
Le discours d'Alain Pochat a du être très musclé, ou alors ce sont des avatars qui sont rentrés sur la pelouse du stade Didier Deschamps après la pause. Car c'est un tout autre spectacle qui a été proposé. En cinq minutes, les Basques ont tiré au but à de multiples reprises. Pennachio encore, Dos Santos, et Henry Gbizie s'essaient à la frappe à 16 mètres sans succès. Bayonne pousse et Luzenac répond en contre. Par des raids en solitaires de Jérôme Hergault ou de Thomas Guerbert, les visiteurs provoquent quelques frissons chez les 300 supporters présents. Ce dernier est l'homme du match, sans aucun doute.
A un quart d'heure du coup de sifflet final l'Ariégois David Camps, commet l'irréparable : au cours d'un duel aérien, il assène un violent coup de tête à Yohann Sauvestre qui reste au sol. M. Butault sort un carton jaune, puis voit rouge quand il se rend compte de la gravité de la blessure (arcade ouverte). Les dix dernières minutes de la partie sont enlevées. Orgueilleux, les locaux font le siège du but adverse. Malgré cet ultime sursaut les Basques s'inclinent à domicile. Ils laissent en cours de route trois points précieux pour leur sauvegarde en National.
Vincent Prod'homme - Sud-Ouest (Dimanche 17 Avril)
Le match de la peur
La fin de saison sera délicate pour les deux formations qui disputent donc ce soir un match déterminant pour leur avenir.
Cela faisait bien longtemps que l'Aviron Bayonnais n'avait plus perdu une seule place au classement. C'est chose faite depuis la semaine dernière. Avec une troisième défaite d'affilée subie à Créteil (1-0), les joueurs d'Alain Pochat se sont fait dépasser par Rodez qui vient de remporter cinq de ses six derniers matches. Du coup, les Aveyronnais sont sortis de la zone rouge dans laquelle ils étaient englués depuis la fin de l'année 2010.
Sept équipes, quatre placesDepuis ce week-end également, le Paris FC, qui profite du forfait de Gueugnon pour prendre trois nouveaux points, a officiellement atteint la barre des 45 points, suffisante normalement pour se maintenir en National. Créteil et Orléans (44 points) et Niort (43 points) ne devraient plus trop tarder non plus. Mais derrière, entre le treizième Luzenac (38 points) et le dix-neuvième, Plabennec (30 points), rien n'est encore décidé. Et ce sont sept formations qui vont se disputer un mini-championnat pour éviter les trois dernières places en partance vers le CFA. L'Aviron Bayonnais n'a pas le calendrier le plus désastreux (quatre réceptions et trois déplacements) mais il compte un match de plus que Luzenac, Colmar et Pacy par exemple. D'où l'importance de ne pas perdre de points en route. Et les trois dernières rencontres disputées (Pacy, Alfortville et Créteil) qui auraient pu « clore » la saison Bayonnaise se sont toutes soldées par zéro point au compteur. Un peu de déconcentration, le sentiment d'être quasiment arrivé à quai (et comment ne pas le ressentir après un mois de février parfait), un zeste de malchance qui revient toquer à la porte et le peu de rotation au niveau de l'effectif a replacé les joueurs Basques à portée de fusil des équipes relégables.
Forts d'un bon résultat nul obtenu à l'aller en Ariège en novembre 2010 (1-1) et qui marquait le début d'une belle série offensive, les Bayonnais, s'ils l'emportent ce soir, prendraient l'avantage du goal-average particulier sur leurs adversaires qui doivent encore recevoir Strasbourg, Guingamp et Bastia d'ici la fin de la saison. Pour ce faire, Alain Pochat devra se priver des services de son capitaine Michel Bidegain suspendu (exclu à Créteil la semaine dernière). L'Aviron se doit de remettre la marche en avant. Luzenac, pas forcément un cador en déplacement (notamment en matière offensive, plus mauvaise attaque hors de ses bases cette année), peut servir de déclic pour les Bayonnais qui vont une nouvelle fois compter sur le réalisme de son duo d'attaquants Simon-Gbizie, en panne depuis deux rencontres.
Encore un petit effort
Avec respectivement 35 et 38 points, si Bayonne et Luzenac ne sont pas encore sauvés, ils sont bien partis pour obtenir leur maintien dans les semaines à venir. Ces deux équipes vont donc s'affronter ce week-end avec l'ambition de se rapprocher encore davantage de cet objectif de fin de saison. Lors de la dernière journée, l'Aviron s'est incliné à Créteil (1-0) alors que le club de l'Ariège a partagé les points avec Rouen sur sa pelouse (2-2). Inutile de dire qu'avec trois unités supplémentaires au compteur, ces deux clubs auraient réalisé un nouveau pas vers le maintien en National. Surtout Luzenac qui, avec 41 points, aurait alors le temps de voir venir. Néanmoins, Bayonne, qui a vécu une semaine agitée en coulisse avec le départ de son président, n'est pas une équipe facile à manoeuvrer à domicile et vendra chèrement sa peau, c'est une certitude. Le décor est planté.
Foot-National
Repartir de l'avant
A huit journées de la fin, les points valent très chers que ce soit dans la course à la montée ou au maintien. L'Aviron Bayonnais, seul représentant régional dans ce championnat, a donc 8 matchs pour valider son ticket pour la saison 2011-2012. "Tous nos matchs s'annoncent très compliqués d'ici la fin de saison" note Emmanuel Bafcop. "C'est pourquoi, les matchs à domicile prennent une importance particulière. Nous ne redoutons aucune équipe, nous sommes capables de prendre les trois points contre n'importe qui, nous sommes nos pires ennemis, à nous d'être rigoureux et sérieux dans ce que nous proposons sur le terrain."
"Ne pas se mettre une pression inutile"
"Luzenac est un match très important pour nous. En effet, nous traversons une période difficile et restons sur 3 défaites, il faut y mettre un terme et le plus vite sera le mieux. Puis, prendre les trois points ce samedi nous permettrait de revenir au classement sur notre adversaire du jour et d'avancer petit à petit vers le maintien. Ce match est important, mais à nous de ne pas nous mettre une pression supplémentaire. Les joueurs sont conscients de l'enjeu de la rencontre. En tant que membres de l'encadrement de l'équipe, nous devons les accompagner et les préparer au mieux pour ce match. Je me répète mais si nous sommes rigoureux et concentrés sur le contenu que nous proposons, nous sommes capables de tout."
Ne rien lâcher jusqu'au bout
"Ce championnat National est une compétition longue, éprouvante et exigeante. Toutes les équipes sont capables de réaliser des séries. Il faut donc que nous repartions du bon pied dès samedi. Nous connaissonc bien l'équipe de Luzenac. Nos deux formations sont très proches tant dans la composition de l'effectif que sur la philosophie de jeu. Le match s'annonce donc ouvert. Tout comme nous, Luzenac n'est pas dans une grande forme en ce moment. A nous d'en profiter et de ne pas les relancer!" Les Ciel et Blanc auront besoin d'un maximum de soutien pour les huit derniers matchs de la saison. 4 auront lieu sur leur pelouse du Stade Didier Deschamps, alors si vous êtes dans les environs, nous vous donnons rendez-vous dans les tribunes pour supporter notre représentant aquitain !
Ligue de Football d'Aquitaine
"Préparer la saison prochaine"
Nouveau président, Bertrand Petit prépare déjà la saison suivante et se dit confiant quant à l'avenir du club.
Jeudi dernier, le président Michel Dufourq et le secrétaire Alain Jourda ont été sanctionnés par le vote des licenciés. Bertrand Petit, arrivé au club il y a deux ans et demi, a pris la tête de l'ABFC qui lutte pour son maintien.
« Sud Ouest ». Vous êtes le nouveau président de l'Aviron Bayonnais Football club. C'est un poste que vous visiez ?
Bertrand Petit. Pas du tout. Je suis au club depuis deux ans et demi. Je suis arrivé par l'intermédiaire de Manu Mérin (ancien président, NDLR). Je ne visais pas du tout cette place.
La fin de saison approche, êtes-vous là pour seulement quelques semaines ?
Tout est arrivé très vite. Nous ne sommes que douze pour travailler. Il va falloir trouver d'autres personnes pour venir travailler. Si quelqu'un veut la place de président… J'aime beaucoup l'Aviron Bayonnais, mais je n'étais pas venu pour être président.
Comment expliquez-vous ce vote sanction contre le président sortant et le secrétaire général ?
Il y a certainement un problème de personne, en ce qui concerne Alain Jourda, le secrétaire. C'est quelqu'un de très dévoué, qui était au club depuis très longtemps. Il y a eu un problème de positionnement par rapport au sportif. Il manquait de relation avec le monde du sportif. C'est je crois la même explication pour le président Michel Dufourq. J'ai d'excellentes relations avec lui, je suis très surpris de son éviction. Je suis dans une situation qui n'est pas très agréable. Je pense qu'ils se sont concentrés sur un le service administratif. C'est nécessaire dans un club, mais il n'y a pas que ça. L'essentiel, c'est la vie associative. C'est le sport, les enfants. Nous avons 400 licenciés, c'est beaucoup. Ils ne s'en sont sans doute pas rendu compte, mais c'est un sentiment que nous avions.
Allez-vous prendre des décisions d'ici la fin de la saison ?
Non, rien de particulier. Il y a les affaires courantes à gérer. Nous allons commencer à préparer la prochaine saison. Nous avons des projets que nous allons essayer de mettre en place dans les prochains jours.
Quels sont vos projets ?
Depuis que je suis arrivé, je dis qu'il faut mettre en place un développement marketing, une communication autour du club. C'est absolument nécessaire. Ce sera une des priorités, sans oublier le terrain.
Ne craignez-vous pas que l'équipe première, qui lutte pour son maintien, ne soit déstabilisée ?
Ça fait déjà trois saisons qu'on vit difficilement les fins de saison. J'ai confiance dans l'équipe, dans le club dans son ensemble.
Antoine Tinel - Sud-Ouest (Mardi 12 Avril)
Que de regrets pour l'Aviron Bayonnais
Les joueurs d'Alain Pochat s'inclinent en toute fin de match sur l'une des rares occasions cristolliennes. Troisième défaite consécutive pour Bayonne qui a cruellement manqué de réalisme.
Après la débâcle de la semaine passée face à Alfortville (0-4), l'Aviron Bayonnais avait l'opportunité de rattraper les points perdus face à Créteil. En pleine crise après l'agression mystérieuse de leur entraîneur, les Cristoliens comptaient sur cette rencontre pour repartir de l'avant et assurer leur maintien rapidement. Les Bayonnais débutent timidement cette partie. Appliqués à bien défendre, ils en oublient parfois d'attaquer. Les joueurs d'Alain Pochat peinent à sortir de leur moitié de terrain et Créteil se crée de nombreuses occasions. La première après une défense passive de Degoul qui oblige Duhour à sortir dans les pieds de Marques l'avant-centre cristolien (12e) ; la seconde suite à une faute de Degoul sur Jean-Michel Lesage (14e).
Vingt premières minutes difficiles mais les visiteurs vont réagir dans la foulée. 21e minute, Pennacchio, lancé plein axe par Bidegain, file au but mais manque son face à face en croisant trop sa frappe. Bayonne s'enhardit et prend alors possession du terrain. À la 27e minute, Soubervie déborde et sert sur un plateau Pinau, seul à quatre mètres, qui ne parvient pas à ajuster sa tête. Les attaquants bayonnais manquent cruellement de réalisme. Créteil réagit par Youssouf qui décoche une lourde frappe de 30 mètres qui heurte violemment la barre transversale de Duhour. Le portier bayonnais est une nouvelle fois sauvé par ces poteaux à la 44esur un coup franc magistral de Lesage.
Manque de réalisme
À la reprise, l'Aviron Bayonnais se montre plus conquérant. Mais Bayonne manque de réalisme à l'image de Pinau, parti seul à la limite du hors-jeu, qui est finalement repris par un défenseur cristolien (53e). L'entraîneur bayonnais se décide alors à lancer sa paire d'attaquants la plus prolifique Simon - Gbizié à la 55e minute. Bayonne domine, joue haut et étouffe des Cristoliens inconstants et fébriles. Mais alors qu'ils contrôlaient le match, les Bayonnais vont se faire surprendre. Sur une phase de jeu anodine, Carlier pour son premier ballon place une tête à bout portant sur laquelle Duhour ne peut rien faire (79e). L'Aviron encaisse un but sur la seule occasion cristolienne de la seconde période et regrettera longtemps ses occasions gâchées. Une troisième défaite de consécutive pour Bayonne, qui sera privé de son capitaine Bidegain, expulsé en fin de match…
Benjamin Aubineau - Sud-Ouest (Dimanche 10 Avril)
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Réactions
Hubert Velud, entraîneur de l’US Créteil-Lusitanos :
" Je suis très heureux d’avoir 44 points ce soir ! On a fait un match très poussif en première mi-temps, mais si nous avions marqué au lieu de toucher les barres, le match n’aurait pas eu la même physionomie. En deuxième période, Bayonne nous a poussé dans nos retranchements, mais pour une fois on a été efficaces. Je suis très satisfait. Même on n’est pas mathématiquement sauvés on est soulagés."
Alain Pochat, entraîneur de l’Aviron Bayonnais :
"Je suis amer… On n’a pas fait un mauvais match, il a même été plutôt équilibré dans l’ensemble. Avec trois face-à-face et un poteau on a eu les opportunités de passer en tête, et on sait à quel point marquer le premier est important. Je regrette aussi le penalty flagrant oublié par l’arbitre parce que Créteil a réussi à marquer sur une de ses rares occasions de but. C’est cette efficacité qui nous manque… On savait qu’en face il y avait de la qualité. Mais on fait avec notre petit budget, notre effectif réduit. Maintenant, on va s’accrocher, ça ne va pas être facile car il ya beaucoup d’équipes qui descendent cette année. "
L'Aviron Bayonnais a perdu du terrain lors des deux dernières journées. Preuve qu'une nouvelle fois, les matches ne se disputent pas dans les papiers et les pronostics. Sinon, comment expliquer qu'une équipe capable de remporter quatre matches d'affilée contre mieux classés (mis à part le déplacement à Gueugnon) ou de se défaire d'une formation venant jouer l'accession en Ligue 2, ne soit pas en mesure de dicter sa loi contre des équipes de la zone rouge ? « Inconsciemment, on a peut-être cru que ça allait dérouler tout seul », tente d'expliquer Alain Pochat.
Le déplacement à Créteil n'arrive peut-être pas dans les meilleures conditions pour réaliser un résultat : « On va essayer de retrouver nos vertus de solidarité, de stabilité, d'équilibre. On joue un match à l'extérieur, on ne doit pas se faire contrer non plus », indique Alain Pochat. « C'est un match qui compte beaucoup pour eux car ils peuvent assurer leur maintien mathématiquement contre nous. Il faudra être solide sur les coups de pied arrêtés, on a vu qu'ils pouvaient être performants sur ces phases statiques. ». Anthony Soubervie, suspendu la semaine dernière, réintègre le groupe à la place de Jordan Chort blessé, Rabah Oumaouche est remplacé par Tony Ribeiro et Arnaud Duchemin par Max Hilaire.
